Les
quotidiens du groupe Sud Presse annonçaient ce mercredi matin une
nouvelle menace imminente sur la Belgique -
RTBF
L'OCAM, l'Organe de coordination pour l’analyse de la menace, a
annoncé ce mercredi maintenir le niveau de la menace à 3 (grave) sur une
échelle de 4.
"Le niveau de la menace est défini sur la base de renseignements
analysés et contextualisés. Les informations dont il est aujourd'hui
question dans certains médias, constituent des informations non
contextualisées et n'ont, en tant que telles, aucun impact direct sur le
niveau de la menace actuel", note l'OCAM dans un communiqué. Une nouvelle menace terroriste précise ?
Selon les journaux du groupe Sud Presse et la Dernière Heure, une
note de la cellule antiterroriste a été distribuée dans
les commissariats du pays annonçant que des membres de l'Etat islamique
auraient quitté la Syrie il y a quelques jours pour rejoindre l'Europe,
dans le but de commettre des attentats en France et en Belgique.
Selon Sud Presse, le centre commercial City 2 à Bruxelles, un McDonald's et un commissariat seraient visés et "l'action serait imminente".
Selon les informations de la DH, le Centre de Crise recommande par ailleurs, depuis la semaine passée aux autorités administratives et "sur l’ensemble du territoire", d’envisager l’éventualité de "maintenir, reporter ou annuler les grands événemehttps://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4941557676957461664#editor/target=post;postID=2410462392761372197;onPublishedMenu=posts;onClosedMenu=posts;postNum=2;src=linknts sur le territoire de leur commune".
Toujours selon la DH, la liste des cibles potentielles est considérablement augmentée. Pourquoi l'OCAM n'augmente donc pas la menace ?
L'information diffusée par Sud Presse et la DH ce matin a en effet
été diffusée à toutes les zones de police locales par les SICAD,
les Services d'information et de communication d'arrondissement, qui
doivent veiller à diffuser rapidement les informations vers le terrain.
Pour ne pas perdre de temps et éviter peut-être un attentat, les
informations ont été transmises avant que l'OCAM n'ait pu vérifier la
fiabilité de la source à l'origine de l'information.
Après examen, l'OCAM a considéré qu'aucun signe tangible d'un
attentat imminent ne justifiait d'augmenter le niveau de la menace.
Responsables politiques du monde entier ont réagi avec
émotion au meurtre, jeudi, de la députée travailliste pro-européenne Jo
Cox. La campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à
l'Union européenne a été suspendue.
Le meurtre de Jo Cox,
une députée travailliste pro-européenne, tuée par balles jeudi 16 mai
dans le nord de l'Angleterre, a fait basculer dans le drame la campagne
du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, à une semaine du vote.
En début d'après-midi, un homme a tiré plusieurs balles contre la
jeune députée âgée de 41 ans, qui s'est effondrée en sang. Peu après, la
police a interpellé le tireur présumé, un homme de 52 ans, décrit par
ses voisins comme un "solitaire" et identifié par les médias comme
Thomas Mair, un "partisan dévoué" d'un groupe néo-nazi basé aux
États-Unis.
Ses motifs n'étaient pas encore connus, mais selon un témoin cité par
les médias, le meurtrier aurait crié "Britain first", soit "Le
Royaume-Uni d'abord". >> À voir dans Un œil sur les médias : "Jo Cox 'aurait voulu que nous soyons contre la haine qui l'a tuée'"
Aussitôt l'agression connue, la campagne en vue du référendum du 23
juin, qui voyait le camp en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de
l’Union européenne (dit "Brexit") gagner du terrain avec deux nouveaux
sondages jeudi le donnant gagnant, s'est interrompue. Le camp militant
pour le maintien de Londres dans l'UE l'a suspendue jusqu'à samedi.
"Les électeurs se disent choqués par la violence morale de la campagne"
L'ancien maire de Londres et chef de file du camp pro-Brexit, Boris
Johnson, a également annoncé qu'il cessait de faire campagne jeudi
tandis que David Cameron
a annulé un meeting pro-UE prévu dans la soirée à Gibraltar. "La mort
de Jo Cox est une tragédie. C'était une députée engagée et
bienveillante. Mes pensées vont à son mari Brendan et à ses deux jeunes
enfants", a écrit ce dernier sur Twitter.
À Gibraltar, le Premier ministre a également salué dans un discours une
femme "au grand cœur" qui a "un bilan impressionnant en matière d'aide
aux réfugiés".
Le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn,
a salué la mémoire d'une militante et "parlementaire exemplaire" lors
d'une veillée en sa mémoire qui a rassemblé des dizaines de personnes
près du parlement de Westminster dans la soirée à Londres. "Ce soir,
son mari Brendan est effondré et leurs deux enfants ont perdu une maman
qu'ils ne reverront plus jamais", a-t-il dit, entouré de collègues en
larmes. "Ce qui s'est passé va au-delà de l'horreur", a-t-il ajouté. Réactions dans le monde entier
Une veillée était également organisée à Birstall, à proximité de la
bibliothèque municipale où la députée avait pour habitude de rencontrer
ses administrés.
Nombre de responsables européens parmi lesquels les Premiers
ministres belge, luxembourgeois, danois et finlandais ainsi que la
ministre des Affaires étrangères suédoise, ont présenté leurs
condoléances.
Le Royaume-Uni sous le choc après le mort de Jo Cox
Le président français, François Hollande, a fait part de sa "profonde
émotion" après l'assassinat de la députée et son Premier ministre,
Manuel Valls, a lui aussi réagi : "à travers elle, notre idéal
démocratique a été visé".
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, en visite à Copenhague, a
estimé que c'était "une attaque contre tous ceux pour qui la démocratie
importe".
Au Luxembourg, l'Eurogroupe réunissant les ministres des Finances
européens a marqué une minute de silence. Et le Fonds monétaire
international (FMI) qui devait publier son rapport annuel sur l'économie
britannique dans la nuit a décidé de reporter la publication de 24
heures. >> À voir dans le Débat de France 24 : "Brexit, le Royaume désuni ?"
En Suède, ce drame a rappelé un très mauvais souvenir. Le 10
septembre 2003, à quatre jours d'un référendum sur l'adoption de l'euro
par la Suède, la ministre des Affaires étrangères Anna Lindh avait été
mortellement poignardée à Stockholm par un déséquilibré qui avouera,
longtemps après, qu'il avait agi par "haine envers les politiciens".
Avant le drame, et alors que la campagne battait son plein, la Banque
d'Angleterre rappelait qu'elle considérait le référendum comme le "plus
gros risque immédiat" pour les marchés financiers britanniques et
mondiaux. Son gouverneur, Mark Carney, a annulé le discours qu'il devait
prononcer jeudi soir suite au meurtre de Jo Cox. À Londres, la livre
sterling a atteint un de ses plus bas niveaux en dix semaines face au
dollar, à 1,4013 dollar. Avec AFP
24-06-2016
news364x
Le FMI vient de donner son ‘feu vert’ pour une taxation de 10% de votre épargne
Sur son site et dans sa revue « Fiscal
Monitor », le FMI se réfère à une étude de l’économiste allemand Stefan
Bach (page 27, partie 2 « Taxing Our Way out of—or into?—Trouble ») qui
avait calculé en 2012 que si l’on opérait une taxation de 3,4% sur les
comptes bancaires des Allemands disposant de dépôts supérieurs à 250.000
euros, il serait possible d’effacer 4% de la dette publique allemande,
soit 100 milliards d’euros.
« L’intérêt, c’est que si une
telle taxation est mise en place avant que les gens ne prennent leurs
dispositions pour l’éviter et qu’il y a une forte croyance qu’elle ne
sera pas répétée, elle ne perturbera pas les comportements (et que
certains pourront même considérer qu’elle est juste) (…) Les taux de
taxation requis pour ramener la dette publique à ses niveaux
d’avant-crise, cependant, sont quantifiables : réduire les ratios de
dette pour leur faire retrouver leurs niveaux de fin 2007 (pour un
échantillon des 15 pays de la zone euro nécessiterait un taux de
taxation d’environ 10% sur les ménages disposant d’une fortune nette
positive », concluent les économistes du FMI.
Il ne s’agit que de «propositions
purement théoriques», pour le moment, précise le Figaro, qui se demande
s’il sera possible de résoudre le problème de la dette avec des
solutions « douces » .
« Privilégier ceux qui ne travaillent pas
par rapport à ceux qui travaillent, ceux qui n’entreprennent pas
rapport à ceux qui prennent des risques et maintenant ceux qui ont
dépensé sans compter par rapport à ceux qui ont mis de côté le fruit de
leur labeur; quand tout cela va t’il s’arrêter? Un système qui incite à
la paresse, à l’assistanat, au refus du risque et maintenant à la
dépense est-il viable ? », se demande le site.
24-06-2016
lemonde.fr
Que change concrètement le « Brexit » pour le Royaume-Uni et pour l’Europe ?
Le Royaume-Uni a finalement choisi de mettre fin à quarante-trois années d’appartenance à l’Union européenne (UE), en disant oui au « Brexit »
(contraction de « Britain » et « Exit ») lors d’un référendum dont les
résultats ont été annoncés vendredi 24 juin au petit matin. Le camp du
« Leave », favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’a emporté
avec 51,9 %, contre 48,1 % pour le « Remain », camp pro-européen. Que va
impliquer cette victoire ?
2. Quand le Royaume-Uni sortira-t-il officiellement de l’Union européenne ?
Le résultat d’un vote par référendum n’est pas juridiquement contraignant. Néanmoins, David Cameron a déclaré vendredi que « la volonté du peuple britannique doit être respectée ». Le premier ministre laissera à son successeur l’épineux dossier de la sortie de l’Union européenne.
« Les négociations avec l’Union européenne doivent se faire avec un nouveau premier ministre. »
Pour que le Royaume-Uni quitte l’UE, il doit formellement annoncer ses intentions lors d’un Conseil européen, comme décrit dans l’article 50 du traité de Lisbonne. Cela tombe bien, un Conseil est organisé les 28 et 29 juin, et le Brexit sera bien évidemment au centre des discussions. Une période de deux ans est prévue pour préparer
la sortie, mais elle peut être raccourcie si un accord est trouvé (ce
qui semble peu probable). Elle peut aussi être allongée, mais il faut
pour cela obtenir
l’unanimité des Etats européens, faute de quoi le Royaume-Uni se
retrouverait sans accords commerciaux ni accords préférentiels de libre
circulation.
Commenceront alors de longues négociations sur les modalités du
désengagement britannique, notamment concernant un éventuel accès au
marché unique. Le ministère des affaires étrangères britannique a annoncé que les négociations pourraient mener
à plus d’une décennie d’incertitudes, rappelant que, pour les traités
commerciaux de grande ampleur comme les accords entre l’UE et le Canada, les tractations ont pris des années. Ces accords ne sont d’ailleurs pas encore ratifiés.
C’est effectivement la première fois qu’un Etat membre de l’Union
européenne décide d’utiliser l’article 50. En revanche, le Groenland, qui a obtenu un statut d’autonomie en 1975 (il était auparavant rattaché au Danemark en tant que comté d’outre-mer), a voté pour sortir
de la Communauté économique européenne (CEE, ancêtre de l’UE) en 1982.
Ce retrait a été ratifié en 1985, et le Groenland est parvenu, depuis
lors, à maintenir des exemptions douanières, notamment concernant la pisciculture. Il est dorénavant un territoire d’outre-mer associé à l’UE.
4. Le Brexit modifie-t-il l’équilibre des pouvoirs au sein de l’UE ?
Selon une étude
du cabinet de conseil Global Counsel, l’équilibre des pouvoirs sera
modifié au sein du Conseil européen, notamment en ce qui concerne les débats de politique économique. Selon des règles de vote introduites en novembre 2014, une minorité de blocage au Conseil européen doit être prise par au moins quatre Etats membres et représenter au moins 35 % de la population totale de l’UE.
Avec la sortie du Royaume-Uni, les tenants d’une ligne plus libérale
perdent un pays très peuplé. Et le « bloc libéral », que composaient
notamment le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore la République tchèque, passera de 25 % à 15 % de la population totale de l’Union européenne. Régulièrement, l’Allemagne rejoignait ce bloc pour dépasser le seuil de 35 % nécessaire à un veto. Il faudra désormais l’appui de pays traditionnellement plus conservateurs pour poursuivre cette stratégie.
Par ailleurs, le véritable moteur de l’UE, notamment sur le plan
économique, est un jeu d’influence à trois entre l’Allemagne, la France
et le Royaume-Uni. En l’absence de ce dernier, avec qui il pouvait être
un allié de circonstances, Berlin se retrouvera face à Paris sans
véritable contrepoids. La convergence des positions entre France et Allemagne deviendra encore plus nécessaire – et l’influence de Paris s’en trouvera renforcée.
Tant que le Royaume-Uni est dans l’Union européenne, les règles
concernant la libre circulation des personnes restent inchangées :
n’étant pas un pays de la zone Schengen, il faudra toujours un document
d’identité prouvant son appartenance à un pays de l’Union européenne
pour voyager outre-Manche et y travailler.
Les choses se corseront à partir
du moment où le Brexit sera effectif. Selon les modalités négociées
entre le Royaume-Uni et les pays membres de l’UE, il se peut qu’il
faille un visa pour voyager dans le pays. Si le Royaume-Uni arrive à négocier un accord lui permettant de rester
au sein du marché unique, il est très probable que la libre circulation
des personnes soit acquise. Mais le gouvernement britannique pourrait
aussi imposer des restrictions liées au permis de travail. La réciprocité s’appliquant, les Britanniques auraient besoin d’un visa pour travailler dans un pays de l’UE, et vice-versa.
6. Quelles conséquences pour les étudiants ?
Les étudiants britanniques, qui sont de plus en plus nombreux à
partir étudier à l’étranger, seront les plus touchés car il deviendra
plus difficile pour eux d’effectuer leur mobilité sans le programme
Erasmus. Un accord pourrait toutefois être trouvé, comme c’est
aujourd’hui le cas pour la Suisse et la Norvège
– mais cela prend du temps. Les financements de recherche allant de
pair avec le programme Erasmus s’en trouveraient impactés également.
Enfin, les étudiants européens au Royaume-Uni pourraient payer
des frais universitaires beaucoup plus importants qu’actuellement car
ils seront considérés comme tous les autres étudiants internationaux.
7. Pourra-t-on encore acheter des toffees chez Marks & Spencer ?
Evidemment. En revanche, ils pourront, à terme, coûter plus cher, selon ce qui sera négocié : des taxes douanières pourraient faire augmenter
le prix de ces friandises. L’ancien PDG de Marks & Spencer, Stuart
Rose, proeuropéen convaincu, a prévenu qu’un Brexit provoquerait une
augmentation des prix, au Royaume-Uni et ailleurs.
7. L’anglais restera-t-il la langue de travail de l’UE ?
Selon toute vraisemblance, oui. Si les 24 langues des pays de l’UE
sont acceptées au sein des institutions européennes, le français et
l’anglais sont les deux le plus fréquemment usitées. Néanmoins,
l’anglais est une langue véhiculaire à travers l’Europe :
il serait parlé par 38 % des Européens dont ce n’est pas la langue
maternelle, ce qui en fait la langue la plus utilisée au sein de l’UE,
selon un rapport de la Commission européenne de 2012.
8. L’Ecosse va-t-elle tenter de rester dans l’Union européenne ?
Peut-être, mais pas tout de suite. Contrairement au reste du
Royaume-Uni, les Ecossais ont voté à 62 % en faveur du maintien dans
l’Union européenne, avec toutefois une participation assez faible. La
première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, dirigeante du Parti
national écossais (SNP) a prévenu que la région voyait « son avenir au sein de l’Union européenne ».
Alors que les Ecossais avaient refusé par référendum en 2014 de se séparer
du Royaume-Uni, le SNP estimait, avant le vote sur le Brexit, qu’une
nouvelle consultation sur l’indépendance pourrait être organisée « s’il
y a un changement significatif par rapport aux circonstances de 2014,
telle qu’une Ecosse tirée en dehors de l’Union européenne contre sa
volonté ». Nicola Sturgeon reste toutefois prudente et ne s’engage
pas sur la tenue rapide d’un nouveau référendum qu’elle n’est pas sûre
de remporter.
9. Que deviennent les programmes financés par l’UE au Royaume-Uni, les subventions cesseront-elles ?
Le Royaume-Uni bénéficie de plusieurs milliards d’euros au titre des programmes financés par l’Union européenne en faveur de ses membres. Si Londres quitte l’UE, ces aides pourraient disparaître. Une grande partie du débat lors de la campagne électorale consistait à savoir
si le pays sera financièrement bénéficiaire ou non. D’un côté, les
partisans du Brexit avançaient le poids de la contribution britannique à
l’UE, qui s’élève à 250 millions de livres
(325 millions d’euros) par semaine ; de l’autre, les proeuropéens
rappelaient les risques de réinstaurer des barrières douanières et de perdre des subventions garanties par l’UE.
10. Quel accord de libre-échange le Royaume-Uni peut-il négocier ?
Londres devra nécessairement renégocier des accords d’échanges économiques avec Bruxelles. Il pourra s’appuyer sur différents précédents :
L’OPTION NORVÉGIENNE
La Norvège fait partie de l’Espace économique européen (EEE), qui
bénéficie d’un accès complet au marché unique. En revanche, elle doit obéir
à la plupart des règles de l’Union européenne, dont la libre
circulation des biens et des personnes. Elle contribue aussi au budget
européen. Elle ne bénéficie pas des 50 différents accords de
libre-échange de l’Union européenne, mais en tant que membre de
l’Association européenne de libre-échange (AELE), comme tous les pays de
l’EEE, il peut négocier ses propres accords commerciaux.
L’OPTION SUISSE
La Suisse fait partie de l’AELE, mais à la différence de la Norvège,
elle a négocié des accords bilatéraux avec l’UE. Elle contribue au
budget européen et obéit aussi à la libre circulation des biens et des
personnes. Certains de ses secteurs, dont le secteur bancaire, ont des
accès restreints à l’Union européenne. En revanche, elle est libre de
négocier des accords bilatéraux avec des pays tiers.
L’OPTION CANADIENNE
L’Accord économique et commercial global (CETA) implique la levée des
droits de douane sur de nombreux produits à l’importation ou à
l’exportation entre le Canada et l’Union européenne. Les négociations
ont duré plus de sept ans et l’accord n’est pas encore ratifié. Si
Londres choisit cette option, elle ne sera probablement pas en position
de force : seuls 6 % des biens de l’UE sont exportés au Royaume-Uni. De
plus, le CETA ne garantit pas la levée des barrières douanières sur les
services.
L’OPTION DE L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC)
Si aucun deal n’est trouvé, ou en attendant qu’il le soit, le Royaume-Uni devra avoir
recours aux règles de base de l’OMC, comprenant des obstacles douaniers
mais aussi l’évaluation en douane des marchandises ou le contrôle de
l’origine des produits.
Quelle que soit l’option choisie, il y a de fortes chances que différents pays de l’UE en profitent pour affaiblir, à leur avantage, l’un des domaines économiques où le Royaume-Uni est réputé. Par exemple, l’UE pourrait proposer
un accord de libre-échange qui ne concernerait que les biens
manufacturés, ce qui contraindrait la City à perdre de l’influence et
des parts de marché dans les secteurs financiers et bancaires.
11. La situation change-t-elle pour les migrants à Calais ?
Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a prévenu qu’en cas de Brexit, « la France ne retiendrait plus les migrants à Calais ». Conclus en 2003, les accords du Touquet visent à renforcer
les contrôles aux frontières entre la France et le Royaume-Uni, et – à
l’époque – de mettre fin au centre d’accueil de Sangatte, en
généralisant les contrôles opérés par des policiers anglais sur le sol
français. De fait, des milliers de migrants se retrouvent bloqués dans
la « jungle » de Calais, en attendant une hypothétique traversée vers la
Grande-Bretagne.
L’accord du Touquet est un accord bilatéral, qui n’a aucun lien avec
l’Union européenne, mais il peut être dénoncé. Bernard Cazeneuve, le
ministre de l’intérieur français, a toutefois repris M. Macron, en
expliquant qu’il n’y avait pas de raisons valables d’annuler ces
accords.
25-06-2016
rtlinfo.be
VERVIERS (Ensival) Menace terroriste: plusieurs personnes arrêtées, un attentat durant le match des Diables Rouges aurait été déjoué
D'après nos informations, une opération des
unités spéciales de la police a eu lieu dans la nuit de vendredi à
samedi à Verviers. Un homme de 20 ans a été arrêté. Selon nos sources,
il projetait de se faire exploser ce dimanche lors du match des Diables
Rouges. Une perquisition a aussi été menée à Celles, près de Tournai, et
a mené à trois interpellations.
Une opération de la section
antiterroriste de la police fédérale a eu lieu dans la nuit de vendredi à
samedi aux alentours de 3h. L'intervention a eu lieu dans
la Cité Armand Dederich à Ensival (Verviers). "On aurait dit Bagdad ici",
a décrit un témoin à notre journaliste sur place. L'opération a duré
deux heures, durant lesquelles les policiers ont interpellé un suspect
et fouillé les lieux.
Il comptait mettre sa menace à exécution lors d'un match des Diables
D'après
nos informations, un jeune homme de 20 ans a été emmené par la police.
L'individu avait probablement été placé sur écoute. Selon nos sources,
le suspect aurait fomenté un projet d'attentat et aurait
compté l'exécuter durant le match des Diables Rouges, qui affrontent la
Hongrie ce dimanche. Un lieu où un écran géant est installé aurait pu
être sa cible. "Je ne ne suis pas en mesure de confirmer cette information mais on m'a indiqué que la menace ne pesait pas sur Verviers", a déclaré Muriel Targnion, bourgmestre de Verviers.
Le suspect est actuellement auditionné par la police. Sa famille affirme ne pas être au courant de ses activités.
"D'après les informations dont je dispose, cette arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut", précise Muriel Targnion.
Trois interpellations à Celles
Une perquisition et trois interpellations ont également eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Celles, près de Tournai. "Les
trois personnes ont été interpellées à l'aube et seront entendues dans
le courant de l'après-midi par la juge d'instruction de Mons spécialisée
en matière de lutte contre le terrorisme", a confirmé le procureur du Roi de l'arrondissement de Mons/Tournai, Christian Henry.
25-06-2016
nordeclair.be
Opérations de la section antiterroriste à Celles et Verviers
cette nuit: deux interpellations, un attentat lors du match des Diables
Rouges aurait été déjoué
Belga et rédaction en ligne
Enis, un jeune homme habitant Verviers, a été
interpellé durant la nuit de vendredi à samedi dans le cadre de menace
d’attentat terroriste, a indiqué samedi Muriel Targnion, la bourgmestre
de Verviers, qui confirme ainsi une information des chaînes RTL et RTBF.
Dans le même temps, une autre perquisition s’est déroulée à Celles,
près de Tournai.
BB
La maison perquisitionnée (porte rouge) à Ensival.
La police belge a arrêté deux hommes lors de deux
opérations de police antiterroristes conduites dans la nuit de vendredi à
samedi, a annoncé le parquet fédéral belge. «Un homme a été arrêté à
Verviers (est de la Belgique) et un autre à Tournai», près de la
frontière française, a déclaré à l’AFP un porte-parole du parquet. Les
médias belges ont fait état de trois interpellations près de Tournai.
Le porte-parole du parquet a toutefois précisé qu’il
était «trop tôt pour parler d’une attaque terroriste» alors que des
informations de presse ont fait état d’un projet d’attentat dans le
cadre de l’Euro 2016.
Selon RTL, l’homme appréhendé à Verviers, âgé de 20
ans, aurait projeté de se faire exploser pendant une des retransmissions
publiques organisées en Belgique à l’occasion de la rencontre
Belgique-Hongrie dimanche soir à Toulouse (sud-ouest de la France).
Selon nos informations, le jeune homme était de passage chez ses
parents, lorsque les forces de sécurité ont décidé d’intervenir. Pas
connu des services de police, il aurait été en contact avec le principal
suspect. Dans le quartier, c’est la consternation car sa famille n’est
pas considérée comme une famille à problème.
« D’après les informations dans je dispose, cette
arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut », a
déclaré Muriel Targnion, bourgmestre de Verviers. C’est en effet, selon
nos informations, la police judiciaire de Mons qui a piloté cette
opération.
La semaine dernière, trois hommes ont été inculpés
pour tentative d’assassinat dans le cadre d’une autre opération
antiterroriste.
Des dizaines de perquisitions avaient été effectuées
dans 16 communes belges, le parquet fédéral ayant expliqué que «les
élements recueillis dans le cadre de l’instruction nécessitaient
d’intervenir immédiatement».
Ces opérations avaient été effectuées quelques heures avant le match Belgique-Irlande de l’Euro 2016 de football.
Le sentiment d’insécurité reste fort en Belgique
après les attentats du 22 mars qui ont fait 32 morts à Bruxelles, même
si les Belges continuent à se rassembler dans des lieux publics pour
suivre le parcours de leur équipe à l’Euro.
« D’après les informations dans je dispose, cette
arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut »,
ajoute Muriel Targnion. C’est en effet, selon nos informations, la
police judiciaire de Mons qui a piloté cette opération.
L'ADN de Jawad
Bendaoud, dit "Jawad le logeur", a été retrouvé par les experts sur le
composant d'un gilet explosif utilisé par un des membres du commando du
13 novembre, rapporte TF1 jeudi soir, qui a pu consulter un rapport de
la sous-direction antiterroriste remis aux juges d'instruction en charge
de l'enquête.
Quelles vont être les conséquences pour le Royaume-Uni ? "Au
minimum un fort ralentissement économique, au pire une récession avec
un chômage en forte hausse, avec une baisse de la livre sterling, elle
s’est déjà effondrée ce matin, une forte hausse de l’inflation
également, celle-ci pourrait ainsi atteindre les 4%, en fait la note la
plus lourde sera payée par les Britanniques, et sans doute les plus
faibles d’entre eux, qui sont pourtant ceux qui ont massivement voté
pour le Brexit".
Quelles sont les conséquences pour nous, pour la Belgique ?"Nous
sommes le pays qui va être sans doute, proportionnellement, le plus
affecté par ce Brexit, comme nos amis anglais sont notre quatrième
partenaire commercial. Nous y exportons plus de 30 millions d’euros,
nous pourrions perdre dans ce divorce 12.000 emplois, principalement
dans les secteurs de l’alimentation et du textile. Enfin notre secteur
bancaire est fort exposé aux conséquences du Brexit, à concurrence à peu
près de 54 milliards d’euros, bref, le coût pour notre croissance
serait énorme, on l’évalue à une perte de 0,5% de notre produit
intérieur brut, ce qui équivaut à une belle crise économique".
Qui va gérer cette crise chez nous ?"Une
cellule a été créée spécialement à cet effet par le ministre de
l’Economie, elle est composée d’entrepreneurs et de banquiers, ainsi que
de notre Banque nationale".
28-06-2016sudinfo.be
Salaire d'Alda Greoli: "Lutgen et Demotte nous ont menti!"
La nomination de deux ministres pour remplacer Joëlle
Milquet coûtera-t-elle finalement plus cher que promis ? Une demande de
paiement de salaire d’Alda Greoli a en tout cas été faite au Parlement
de la Communauté française. Mais la nouvelle ministre promet de le
rembourser par la suite…
PhotoNews : Alda Greoli
La polémique était née lors de la démission de Joëlle
Milquet, à la mi-avril. Le cdH l’avait remplacée par deux ministres :
Alda Greoli et Marie-Martine Schyns. Face à la polémique sur l’inflation
ministérielle, son président, Benoît Lutgen, avait promis que « des économies dans les cabinets seraient réalisées pour que cela ne coûte pas un euro de plus ».
Promesse tenue ? « Absolument pas ! », s’exclame aujourd’hui la chef de file MR au Parlement de la Communauté française, Françoise Bertieaux. «
Voici quinze jours, au Bureau du Parlement, Alda
Greoli nous a demandé la prise en charge de son salaire par le
Parlement. Elle s’est engagée à le rembourser par la suite mais on ne
voit pas bien comment ni quand. D’autant que, ce lundi, nous avons
débattu de l’ajustement budgétaire et qu’on n’y trouve trace d’aucun
remboursement à venir
! »
28-06-2016rtl.be"Les pages d'Or" en faillite
image : le soir.be "Les pages d'Or" viennent de faire aveu de faillite, une mauvaise nouvelle pour l'emploi. Le goupe Truvo (Pages d'Or)
a annoncé mardi qu'il déposait le bilan. L'affaire est passée devant le
tribunal du commerce d'Anvers mardi matin. Une offre de reprise a été
déposée et est analysée par le curateur. Truvo, dont le siège principal
est situé à Berchem dans la région anversoise, emploie environ 600
personnes réparties sur quatre sites (Anderlecht, Gand, Liège et
Berchem). Une réunion de communication a eu lieu à 14h pour les employés
et les représentants syndicaux, détaille Julien Modave pour RTLinfo
13h. 29-06-2016sudinfo.be
36 tués et 147 blessés dans un triple attentat-suicide à l'aéroport d'Istanbul, l'Etat islamique suspecté
Rédaction en ligne
Au moins 36 personnes, dont des étrangers, ont été
tuées et 147 blessées mardi soir dans un triple attentat-suicide à
l’aéroport international Atatürk d’Istanbul, le plus meurtrier dans la
métropole turque déjà visée trois fois cette année.
« Selon les dernières informations, 36 personnes ont
perdu la vie », a annoncé le Premier ministre Binali Yildirim, le visage
grave, devant la presse sur les lieux de l’attaque, indiquant que « les
indices pointent Daech » (acronyme du groupe Etat islamique).
Le ministre de la Justice Bekir Bozdag a précisé que 147 personnes avaient été blessées.
Selon les autorités, des explosions ont d’abord eu
lieu à l’entrée du terminal des vols internationaux vers 22H00 (19H00
GMT). Trois assaillants ont mitraillé des passagers ainsi que des
policiers en faction, une fusillade a éclaté puis les kamikazes se sont
fait sauter, un scénario rappelant les attentats jihadistes ayant
ensanglanté Paris en novembre dernier (130 morts).
30-06-2016lavenir.netBelgaLa présence des militaires en rue prolongée jusqu'au 2 aoûtLe conseil des ministres a approuvé jeudi
la prolongation de la présence des militaires en rue jusqu'au 2 août
après avoir reçu une nouvelle analyse de la menace de l'OCAM (Organe de
coordination de l'analyse de la menace). Le nombre de militaires
déployés s'élève à 1.828.
30-06-2016
levif.be
Attentats de Paris: L'ADN de Jawad "le logeur" retrouvé sur un gilet explosif
Le gilet
aurait été utilisé par l'un des membres du commando du 13 novembre lors
de l'assaut du raid, cinq jours après les attentats, dans son
appartement. L'ADN de Jawad Bendaoud a été retrouvé sur deux objets
saisis rue de Corbillon, à savoir deux modèles de ruban adhésif, dont un
gris qui a servi à relier deux fils électriques au bouton poussoir du
gilet explosif, précise TF1. Sur ces rubans, des traces ADN d'Abdelhamid
Abaaoud et Chakib Akrouh ont aussi été découvertes.
Les deux
hommes faisaient partie du commando des terrasses et s'étaient cachés
dans l'appartement de Jawad le 17 novembre au soir, jour du raid durant
lequel Akrouh s'est fait exploser et Abaaoud a été tué. Il n'est
cependant pas possible actuellement de démontrer les conditions précises
dans lesquelles l'ADN du "logeur" s'est retrouvé sur les rubans.
Interrogé par les enquêteurs, l'homme a en effet démenti avoir aidé les
deux kamikazes à préparer leur gilet explosif.
Le rapport en
question a été communiqué aux six juges d'instruction en charge de
l'enquête en avril dernier par la sous-direction antiterroriste de la
police judiciaire.
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