L’idée de cette première édition internationale n’est pas seulement
née des bons chiffres de ventes constatés en Allemagne, premier pays
d’export pour Charlie Hebdo : le titre y écoule environ 1 000 exemplaires de l’édition française par semaine (pour 60 000 ventes en kiosques et 50 000 abonnements en France). Le « numéro des survivants »,
paru une semaine après l’attentat du 7 janvier 2015, lors duquel douze
personnes, dont huit membres de la rédaction, avaient été assassinées
par les frères Chérif et Saïd Kouachi, avait été vendu à 70 000
exemplaires outre-Rhin.
200 000 exemplaires
« J’ai constaté en Allemagne un intérêt pour Charlie Hebdo, son message de fond et la libre expression. Je n’ai pas ressenti la même chose au Royaume-Uni ou en Espagne »,
explique Gérard Biard, le rédacteur en chef, qui se rappelle avoir
reçu, en 2015, au palais de Sans-Souci, à Potsdam, près de Berlin, le
prix M100 Media Award, attribué par des médias allemands à des personnalités européennes qui ont favorisé la liberté d’expression. Depuis, la rédaction de Charlie Hebdo a « gardé le contact » avec l’Allemagne, à l’occasion d’articles ou d’expositions, raconte M. Biard.
Après ce numéro de lancement tiré à 200 000 exemplaires, ce Charlie Hebdo en allemand devrait être amené à évoluer,
en s’autonomisant, peu à peu, par rapport à la version française. Pour
l’instant, il n’y a ni dessinateurs ni rédacteurs allemands, mais « nous espérons que le lancement suscitera des vocations », confie M. Biard.
En arrivant outre-Rhin, le journal ne sera, en tout cas, guère gêné par la concurrence. A l’exception des mensuels Eulenspiegel et Titanic,
tirés à environ 100 000 exemplaires chacun, le marché allemand de la
presse satirique n’est guère encombré. Est-ce une chance pour Charlie Hebdo ou, au contraire, le signe qu’il n’y a guère de place pour un nouveau tire ? Les prochaines semaines le diront.
« Se lancer en Allemagne est une expérience intéressante : comment faireréagir ou rire des gens qui ne rient pas forcément aux mêmes choses que nous ? », se demande M. Biard.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision ARD, diffusé
cette semaine, Riss, le directeur de la publication, qui signe pour
l’occasion une plongée illustrée de quatre pages dans plusieurs villes allemandes, se veut, lui, résolument optimiste. En se disant convaincu que « l’humour est partout, même en Allemagne ».
01-12-2016 lefigaro.fr
Présidentielle : le retrait de Hollande unanimement salué par la classe politique
Le chef de l'État s'est exprimé,
en direct, ce jeudi soir, depuis l'Élysée. Après avoir dressé un bilan
de son mandat, il a annoncé qu'il ne serait pas candidat à sa
succession.
Nous poursuivons ce suivi en direct
Quelques heures après l'annonce surprise de François Hollande de ne pas briguer un second mandat à l'Élysée,
nous vous proposons de continuer à suivre les réactions, commentaires, à
ce fait sans précédent dans l'histoire de la Ve République. Son premier
ministre Manuel Valls va-t-il se lancer ? Quelles conséquences à gauche
et sur la présidentielle à venir ? Que sera la fin du quinquennat de
François Hollande ? Nous tenterons de répondre à ces questions. Suivez-nous ici.
à 00:24
L'éditorial d'Alexis Brézet - «Le président qui ne l'était pas»
Il aurait pu, pour son dernier message
politique, prendre un peu de hauteur. Adresser aux Français une
exhortation solennelle. Laisser à la gauche un testament spirituel.
Fouetter les énergies, transmettre le flambeau. Au lieu de cela,
qu'avons-nous vu? La navrante tentative d'autojustification, prononcée
d'une voix blanche, d'un homme comme absent de lui-même. Triste épilogue
d'un quinquennat nul et non avenu: poussé vers la sortie par Manuel
Valls, et plus encore par l'évidence d'un désastre, personnel et
politique, qui n'a aucun précédent sous la Ve République, François
Hollande n'a pas même cherché à sauver les apparences. Une fois encore,
il ne décide rien: il s'incline. Il quitte la scène comme il l'a
occupée: la cravate de travers, flottant dans des habits trop grands.
De
son calamiteux mandat, que retiendront les Français? Quelques images
qui ont consommé un abaissement sans équivalent de la fonction
présidentielle: les insolences télévisées de Leonarda, la photo volée
d'un scooter au petit matin, et ce livre, accablant concentré de cynisme
et d'autosatisfaction, reflet d'un Narcisse au miroir des journalistes.
Quelques
symboles aussi, encadrés dans le temps par les mines solennelles de
Jean-Marc Ayrault et les coups de menton de Manuel Valls: la ridicule
«boîte à outils» pour défaire à la fin ce qui avait été (mal) fait au
début ; le risible «Ça va mieux», seriné contre toute évidence ; la
fameuse «courbe» du chômage qui «s'inverse» toujours sans jamais
baisser. La colère des «bonnets rouges» et les consciences violentées de
la Manif pour tous. Les criailleries des «frondeurs» et
l'insubordination des ministres. La pantalonnade de la déchéance de
nationalité et le psychodrame de la loi El Khomri. Les attentats
terroristes, bien sûr, dont il serait injuste de le rendre responsable
mais qui ne l'ont tiré que fort tard, et bien imparfaitement, d'une
coupable cécité face au péril islamiste.
Pour le reste, rien ; ou
si peu. La France affaiblie en Europe et dans le monde. Le chômage,
toujours. Les déficits et la dette qui caracolent gaiement. En
politique, la gauche en mille miettes et le Front national premier parti
de France. Il avait dit: «Moi président»...
Par quel ahurissant
mystère un homme qu'on disait intelligent, subtil - et qui l'est
assurément - a-t-il pu à ce point s'abîmer dans le ridicule et l'incurie
d'une présidence sans grandeur ni vision? Les historiens essaieront
peut-être de trancher le point, qui relève plus sûrement des
psychologues. La France, elle, a déjà tourné la page. Elle sait bien
qu'hier soir François Hollande n'a pas renoncé à briguer un second
mandat. En vérité, il n'a jamais été président. Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro
à 00:01
La une du Figaro de demain
C'est la fin de ce live. Merci à tous de nous
avoir suivi après que François Hollande a annoncé qu'il ne briguerait pas un
second mandat à la présidence de la République. Retrouvez tous nos contenus sur le site du Figaro.fr.
Hier à 23:45
Gilbert Collard : «J'ai le sentiment que cette décision lui a été imposée»
Pour le député FN, la décision du chef de
l'Etat est surprenante. "Je pensais que François Hollande se
représenterait (...) Il a cédé sous la pression de Manuel Valls qui de
toute évidence veut être candidat". "J'ai le sentiment que cette
décision lui a été imposée".
Hier à 23:43
Aurélie Filippetti : la décision de Hollande traduit «un échec»
Interrogée sur France Info, la députée et
ancienne ministre a estimé que la décision de François Hollande "était
très responsable", "très lucide", et "digne", "même si elle traduit un
échec qui est celui d'une ligne politique plus que d'un individu".
Hier à 23:34
Philippe Poutou : «Cette décision ne nous fait ni rire ni pleurer»
Le leader du Nouveau parti anticapitaliste juge dans un communiqué que "cette décision ne nous fait ni
rire ni pleurer. Ce sera sans doute Valls qui va prendre la relève pour assumer
le bilan de ces cinq ans d'attaques antisociales et sécuritaires. Avec ou sans
Hollande, comme avec ou sans Sarkozy, les classes populaires n'ont rien de bon à
attendre des candidats de droite, d'extrême droite et de la gauche libérale".
Hier à 23:19
Comment le retrait de Hollande rebat les cartes à gauche
Il a pris tout le monde de court. Ou presque. Avec le retrait inédit du président de la République, le champ est libre pour Manuel Valls, qui tape du pied depuis des mois.
Le premier ministre devrait annoncer sa candidature à l'élection
présidentielle en passant par la primaire de la gauche dans les
prochaines heures. Considéré par beaucoup au PS comme une personnalité
clivante, certains pourraient s'engager pour lui faire barrage. Au sein
des hollandais, le ralliement derrière lui ne sera en tout cas pas si
naturel. «Manuel Valls est violent, il sera incapable de réussir le
rassemblement», anticipait un proche de François Hollande, deux jours
avant le cataclysme. Interrogé sur son engagement auprès du premier
ministre s'il était candidat, un autre socialiste bottait en touche: «Je
retournerai jardiner». Incarnation d'une ligne social-libérale avec une
vision ferme de la République, Manuel Valls n'a pas que des amis dans
sa propre famille politique. Ce qui rouvre complètement le jeu des
candidatures en vue de l'élection présidentielle.
Hollande hors jeu, Sarkozy battu: à douze
jours d'intervalle, le président et son prédécesseur ont été amenés, dans des
conditions différentes, à renoncer à leurs ambitions élyséennes, ouvrant une
nouvelle période de l'histoire de la Ve République. Ce sera la première fois, depuis 1974 et la mort de Pompidou,
qu'aucun candidat n'aura déjà exercé la fonction suprême de l'Etat. "J'ai décidé de ne pas être candidat à la présidence de la
République": François Hollande a annoncé jeudi soir qu'il
renonçait à 2017, lors d'une allocution télévisée d'une dizaine de minutes,
prononcée d'une voix blanche.
Douze jours auparavant, Nicolas Sarkozy, éliminé sèchement dès le
premier tour de la primaire de la droite, avait été contraint de s'effacer,
laissant la place à François Fillon, son ex-premier ministre, ravalé par lui au
rang de "collaborateur" durant son quinquennat.
C'est sur une note sobre, un ton jugé "digne" par ses amis comme
ses adversaires, que Nicolas Sarkozy avait tourné le dos à la politique, affirmant
qu'il aurait désormais "une vie avec plus de passions privées et moins de
passions publiques". Tous deux ont eu le même besoin dans leur discours de justifier
leurs actions. "J'ai agi pour redresser la France et la rendre plus juste", a
affirmé François Hollande. "Comme je l'ai toujours fait tout au
long de ma vie politique, j'ai défendu mes valeurs", avait affirmé Nicolas Sarkozy,
le 20 novembre. Même besoin également de mettre en garde contre "les extrêmes"
pour Nicolas Sarkozy, contre "l'extrême droite" pour François Hollande.
"Depuis quelques années, le meilleur moment des présidents de la
République, c'est le discours d'adieu", tweetait un internaute, traduisant le
ressenti (ou l'ironie) exprimé par beaucoup d'autres. Cette sorte de gémellité entre l'ex et le futur ex président avait
été scellée en 2005, lorsque ces deux pro-européens convaincus, avaient posé
ensemble, tout sourire, pour Paris-Match. C'était quelques semaines avant le
référendum sur la Constitution européenne, pour lequel ils avaient tous deux
appelé à voter oui. Cette complicité affichée ne leur avait pas porté chance, 55% des
Français ayant été sourds à leurs arguments, en votant contre le traité.
Hier à 23:05
Valérie Boyer : «Le président a enfin compris que son mandat était un échec»
Pas de mot tendre pour Valérie Boyer,
vice-présidente du parti Les Républicains et porte-parole de François
Fillon, après la décision de François Hollande.
Hier à 22:52
François Hollande mène déjà l'inventaire de son quinquennat
«Voilà ce que j'ai fait, voilà ce que
j'assume devant vous, en revendiquant les avancées, en reconnaissant les
retards, et même en admettant certaines erreurs». L'inventaire d'un
mandat est toujours un passage délicat. François Hollande pourtant n'a
pas attendu la fin de son quinquennat pour en dresser le bilan ce jeudi
soir. Le président de la République est intervenu pour annoncer qu'il ne se présentera pas à nouveau pour la présidentielle de 2017,
l'occasion pour lui de dresser la liste des accomplissements qu'il
estime avoir atteint pendant son mandat et d'admettre aussi quelques
regrets.
La décision de François Hollande vue par la presse française...
Hier à 22:39
«Si ça doit s'arrêter, ça s'arrête» : Hollande avait envisagé de renoncer
"Si ça doit s'arrêter, ce qui est tout à fait possible, ça
s'arrête" : dans ses livres-entretiens avec des journalistes, François Hollande,
qui a annoncé jeudi qu'il ne briguerait pas de second mandat, avait déjà laissé
entrevoir cette possibilité. "Ça continue ou ça s'arrête (...). Mais si ça doit s'arrêter, ce
qui est tout à fait possible, ça s'arrête. Ce n'est pas une catastrophe
personnelle", déclarait en septembre 2015 le chef de l'État, cité par les
journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans leur livre "Un président ne
devrait pas dire ça...", qui a déstabilisé la majorité depuis sa parution en
octobre. "Si ce n'est pas présenté comme une forme de fuite, mais comme une
forme de courage et d'honnêteté", confiait-il, "je pourrais dire: 'Écoutez,
c'est moralement ma responsabilité de dire que je ne peux pas y aller parce que
je n'ai pas réussi à atteindre mon objectif'".
Dans "Conversations privées avec le président" des journalistes
Antonin André et Karim Rissouli, un autre livre de confessions paru en
août,
François Hollande évoquait aussi la possibilité de renoncer à un second
mandat
présidentiel. "L'envie, je l'ai, c'est mon inclination personnelle" mais
"je ne
ferais pas de choix de candidature si, d'évidence, elle ne pouvait se
traduire
par une possibilité de victoire", avait alors confié le chef de l'État.
"Je ne peux pas être candidat simplement pour figurer", me mettre
dans une posture "sacrificielle", confiait-il aussi à l'AFP en
septembre, juste
après la démission d'Emmanuel Macron. "L'idée du témoignage, à d'autres
que
moi!" Pour y aller, "je ne dis pas que la flamme doit être très élevée",
mais il faut quand même que ça veuille dire quelque chose, avait-il
expliqué.
Hier à 22:25
Claude Bartolone (PS) : Une décision qui «force le respect»
Le président de l'Assemblée nationale,
Claude Bartolone (PS), vient de publier un communiqué après la décision
de François Hollande de ne pas briguer un second mandat lors de la
prochaine élection présidentielle. «Je salue ce geste de dignité et de
responsabilité. Cette décision difficile, prise au nom de l'intérêt
supérieur du pays, force le respect. Par-là, François Hollande lègue aux
socialistes, mais plus largement à la gauche, une immense
responsabilité : celle de se placer au bon niveau de l'Histoire", a-t-il
déclaré.
«Plus
que jamais, nous devons à nos compatriotes une primaire digne, vivante
et capable de rassembler toutes les forces de la gauche, des écologistes
et des progressistes, pour permettre la victoire au printemps prochain.
Il en va de la survie de notre modèle social. Il en va de la vigueur de
nos valeurs », a-t-il ajouté.
Hier à 22:22
Hollande renonce à la présidentielle : la semaine où tout a basculé
La semaine qui a amené François Hollande à
renoncer à se présenter a été riche en rebondissements. Retour sur les
récents événements qui l'ont dissuadé de se porter candidat.
Carole Delga salue l'attachement de François Hollande «à la réussite de la France»
"C'est avec émotion que j'ai appris la
décision du Président de la République. Elle constitue une première et
un tournant dans la vie politique française. Elle illustre l'attachement
de cet homme d'Etat à la réussite de la France. Elle marque, au-delà de
ce que l'on pense de l'homme ou de sa politique, la difficulté
d'exercer le pouvoir dans un pays marqué par le doute et inquiet quant à
son avenir", a écrit la présidente de la Région Occitanie sur sa page
Facebook.
Hier à 22:13
Le retrait de François Hollande laisse le champ libre à Manuel Valls
Le premier ministre, qui préparait son
éventuelle candidature de recours depuis plusieurs semaines, pourrait se
lancer dans la course à la présidentielle dans les prochains jours.
Jean-Christophe Lagarde : «François Hollande a reconnu l'échec de son quinquennat»
Le président de l'UDI a salué le fait que
le chef de l'État ait "reconnu l'échec de son quinquennat". Il vient
tout juste de découvrir sa décision car il était dans un avion au moment
de l'allocution du président de la République.
Il vient
Hier à 22:04
«La fin», la une du Figaro de demain
La une du Figaro daté de demain
est bien entendu consacrée à la décision du chef de l'Etat de ne pas se
présenter à l'élection présidentielle de mai prochain.
Hier à 22:02
Christiane Taubira : «Un moment de dignité comme la politique en était devenue avare»
L'ancienne Garde des Sceaux a salué un "moment de dignité comme la politique en était devenue avare".
Hier à 22:00
Approuvez-vous la décision de François Hollande de ne pas se représenter ?
Le chef de l'État a choisi de ne pas être candidat au renouvellement de son mandat. Approuvez-vous cette décision ? Répondez en cliquant ici.
Hier à 21:57
Michèle Alliot-Marie : «L'échec d'une présidence qui n'aura fixé ni cap ni orientations fortes»
La député européenne Michèle Alliot-Marie et fondatrice de Nouvelle France, s'est exprimée après le choix de François Hollande.
Hier à 21:54
Hollande renonce à la présidentielle : Le Figaro répond à vos questions en vidéo
François Hollande a annoncé, ce jeudi
soir, qu'il ne briguerait pas un second mandat à la tête du pays. «J'ai
décidé de ne pas être candidat au renouvellement de mon mandat», a
déclaré le chef de l'État. Une décision sans précédent pour un président
sortant sous la Ve République. Et maintenant, que va-t-il se passer?
Yves Thréard, directeur adjoint de de la rédaction du Figaro, a répondu à vos questions en vidéo sur le figaro.fr et la page Facebook du Figaro.
Hier à 21:50
Jean-Vincent Placé : «Beaucoup d'émotion personnelle devant tant de dignité»
Le secrétaire d'État chargé de la réforme
de l'État et de la simplification, Jean-Vincent Placé, a exprimé son
"émotion personnelle devant tant de dignité" après la décision de
François Hollande.
Hier à 21:48
Marion Maréchal-Le Pen : «Les Français en ont fini avec le duo des trahisons Hollande-Sarkozy»
La député du Vaucluse s'est réjoui d'en avoir fini "avec le duo des trahisons Hollande-Sarkozy".
Hier à 21:42
Surprise, la droite loue la «lucidité» de Hollande
Moins d'une semaine après le résultat de la primaire à droite, celle-ci n'aurait pas imaginé commenter la désertion de François Hollande.
«Un président de la République qui ne se présente pas, poussé par son
ex-ministre de l'Economie et par son premier ministre, c'est inédit et
choquant», souffle le député Benoist Apparu, aussitôt l'intervention
présidentielle terminée. Quelques minutes après, c'est François Fillon,
le candidat de la droite à l'élection présidentielle, qui réagit par
communiqué: «Ce soir, le président de la République admet, avec
lucidité, que son échec patent lui interdit d'aller plus loin». «Plus
que jamais, l'alternance et le redressement de la France doivent être
bâtis sur des bases solides: celle de la vérité sans laquelle il n'y a
pas de confiance des Français et celle de l'action courageuse seule en
mesure d'obtenir des résultats», poursuit l'ancien premier ministre.
Florian Philippot (FN) : «Deux présidents hors course en deux semaines»
"Deux présidents de la République hors course en 2 semaines. À quoi cela
servirait-il de faire courir leurs doublures, leurs seconds ?", a réagi le vice-président du Front national Florian Philippot.
Hier à 21:30
Benoît Hamon reconnaît le «courage» de la décision «pas simple» de François Hollande
Le candidat à la primaire à gauche Benoît
Hamon a "salué la décision" de François Hollande. Une décision qui,
selon lui, n'est "pas simple" et "demande du courage."
"C'est une
décision éminemment respectable, elle ouvre la voie au premier ministre
qui avait jusqu'ici beaucoup joué des coudes pour en arriver là",
estime-t-il.
Hier à 21:30
Harlem Désir : «L'histoire rendra justice à son action pour la France»
Le secrétaire d'État aux Affaires européennes a tenu lui aussi à saluer "la décision courageuse" du chef de l'État.
Je salue la décision courageuse de @fhollande qui force le respect. L'histoire rendra justice à son action pour la France. À son abnégation
-- Harlem Désir (@harlemdesir) December 1, 2016
Hier à 21:29
Nadine Morano : «Pris au piège, Hollande bat en retraite»
Pour la députée européenne, le chef de
l'État n'avait d'autres choix que de ne pas se représenter devant les
Français. "Malgré un réquisitoire sous forme d'autosatisfaction de son
action, François Hollande sait que son quinquennat est un désastre et
que ses confidences aux journalistes qui en ont tiré un livre signant sa
forfaiture le condamnaient aux yeux des Français", écrit-elle sur
Facebook.
Hier à 21:26
Najat Vallaud-Belkacem salue la décision «d'un homme qui a toujours fait passer l'intérêt de la Nation avant sa personne»
La ministre de l'Éducation nationale a
publié un communiqué sur Facebook pour saluer "la décision d'un homme
d'État qui a toujours fait passer l'intérêt de la Nation avant sa
personne".
"Les attaques injustifiées et d'une rare virulence de
ces dernières semaines contre sa personne n'avaient pour objectif que
d'hystériser le débat, de faire voler en éclat la Gauche pour l'empêcher
d'incarner un espoir pour les Français, et de rendre inéluctable
l'affrontement entre la droite et l'extrême droite au second tour de
l'élection présidentielle", a-t-elle ajouté.
"Le président
Hollande a été ce soir fidèle à ses engagements, fidèle à son histoire,
et fidèle aux siens, à tous ceux des Français qui attendent une Gauche
rassemblée et offensive pour changer la vie. Il n'a pas fait de sa
personne un préalable. Face à l'Histoire et face au pays, il a pris la
décision qui lui semblait la mieux à même de permettre à la Gauche de
continuer à incarner l'espoir. Malgré la tristesse, je comprends ce
choix, et le respecte", précise-t-elle enfin.
Hier à 21:23
Bruno Le Roux : «François Hollande est et restera un grand président»
Pour le chef de file des socialistes à
l'Assemblée nationale, la décision du chef de l'État représente "une
immense tristesse pour tous ceux qui l'ont accompagné durant ce
quinquennat. Sa décision a la même force que son action: penser
l'intérêt supérieur de la France, préserver l'unité des Français.
François Hollande est et restera un grand président".
Hier à 21:21
Valls salue «le choix d'un homme d'État»
La décision de François Hollande de ne pas
se représenter est "le
choix d'un homme d'État", a salué jeudi soir Manuel Valls, faisant part à
l'adresse du chef de l'État de ses "émotion", "respect", "fidélité" et
"affection". "C'est un choix difficile, mûri, grave. C'est le choix d'un
homme
d'État. Je veux dire à François Hollande mon émotion, mon respect, ma
fidélité
et mon affection", écrit le chef du gouvernement dans un communiqué,
sans évoquer son éventuelle candidature à la primaire initiée par le PS.
"Ministre de l'Intérieur, puis premier ministre, je connais son
courage, son sang-froid, celui d'un grand dirigeant, qui a su affronter des
épreuves douloureuses pour la France. Il l'a fait avec un souci constant,
protéger nos concitoyens, réformer notre pays, assurer son redressement dans la
justice", affirme le premier ministre. "L'action se poursuit et je ne doute pas que ce quinquennat sera
apprécié à sa juste valeur: cinq années de progrès pour la France et les
Français", écrit encore Manuel Valls.
Le premier ministre s'exprimera samedi lors d'un congrès
de la Belle Alliance Populaire, un mouvement de rassemblement de la
gauche lancé au printemps.
Hier à 21:19
Pour Jean-Pierre Chevènement, «François Hollande a su trouver une issue digne à une situation qui ne l'était pas»
L'ancien ministre, président du club République Moderne, a réagi à la décision du chef de l'État.
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, a salué la
décision "sage, réaliste, lucide et hautement respectable" de ne pas briguer un
deuxième mandat, prise jeudi soir par François Hollande.
"Il a exprimé sa décision à la télévision, dans un plaidoyer
émouvant qui montrait à quel point il était touché", a souligné, en ouverture
d'une réunion publique à Pau, l'ancien ministre de l'Economie de François
Hollande jusqu'à son départ du gouvernement en août 2014. "Il a pris une décision sage, réaliste, lucide et hautement
respectable qui permet à la gauche de préparer sereinement son avenir, qui
commence aujourd'hui avec la primaire de la gauche", a-t-il poursuivi, quelques
heures après avoir officialisé sa candidature en déposant les parrainages
requis.
"Il a choisi de clore par lui-même et de lui-même un quinquennat au
bilan et au contenu controversés et contestés", a encore souligné M.
Montebourg. "Il a pris en conscience une décision difficile et hautement
courageuse qui lui vaudra la reconnaissance du peuple de gauche", a-t-il encore
estimé.
Hier à 21:13
Sylvia Pinel (PRG) : «François Hollande a montré son sens aigu des responsabilités»
"En annonçant ce soir qu'il entendait être
pleinement président jusqu'au terme de son mandat et qu'il renonçait de
fait à toute candidature en 2017, François Hollande a montré son sens
aigu des responsabilités. Il prouve ainsi, en dignité, qu'il place la
France au-dessus de toute autre considération", a déclaré Sylvia Pinel,
du Parti radical de gauche (PRG) à la présidentielle 2017.
Sylvia Pinel salue la dignité et le sens des responsabilités de François Hollande. https://t.co/8zayxKx5gA
-- Sylvia PINEL (@SylviaPinel) 1 décembre 2016
"L'élection
présidentielle qui s'ouvre prend désormais une nouvelle dimension dont
chacun devra tenir compte. François Hollande laisse le pays dans une
situation assainie et offre à la gauche de nouvelles perspectives pour
rassembler les Français", a-t-elle ajouté.
Hier à 21:04
Pour Gérard Larcher, cette décision «clôt cinq années perdues pour la France»
Le président du Sénat juge que le "bilan de ce quinquennat n'avait pas d'autre issue".
Hier à 21:03
Patrick Kanner : «Immense respect pour la décision courageuse et pleine de dignité»
Le ministre de la Ville, de la Jeunesse et
des Sports, Patrick Kanner, a exprimé son "respect" après la décision de
François Hollande de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de
2017.
Hier à 21:02
Jean-Michel Baylet juge que François Hollande est «un grand président»
Le ministre de l'Aménagement du territoire a
salué "la dignité" du chef de l'État, et a tenu à rendre hommage à "son
bilan remarquable au service de la France".
Hier à 21:01
Jean-François Copé salue une «décision digne et lucide»
Le candidat à la primaire de la droite et
du centre, défait au premier tour, a salué à son tour la décision du
président de la République, tout en critiquant son bilan.
Hier à 20:59
Jean-Frédéric Poisson : Hollande prend «enfin» conscience de la mission du président
Le président du Parti chrétien-démocrate
(PCD) a estimé que François Hollande prenait "enfin" conscience de la
mission du président de la République.
Hier à 20:58
Plantu rend hommage à François Hollande
Le dessinateur de presse a tenu à réagir à la décision du chef de l'État de ne pas briguer un second mandat.
Hier à 20:50
Pierre Moscovici salue «la décision difficile et émouvante» de François Hollande
L'ancien ministre devenu commissaire européen aux Affaires économiques a tenu à saluer la décision du chef de l'État.
Hier à 20:46
Pour Jean-Christophe Cambadélis, François Hollande a «décidé de protéger son bon bilan»
Le premier secrétaire du Parti socialiste a
salué la "hauteur de vue" et "le sens de la France" du chef de l'État,
avant d'ironiser sur le bilan du président.
Hier à 20:44
Bernard Accoyer (LR) : «Un terrible aveu d'échec»
Le nouveau secrétaire général du parti Les
Républicains Bernard Accoyer estime que le retrait de François Hollande
"résonne comme un terrible aveu d'échec de son quinquennat qui aura été
synonyme de reculs majeurs pour la France".
"François
Hollande laisse donc la France dans un état grave. Il laisse aussi la
gauche dans un état de confusion totale", ajoute-t-il.
Hier à 20:42
François Hollande tire les conséquences «d'une longue série d'échecs», pour Éric Woerth
Pour l'ancien ministre LR, Éric Woerth, François Hollande est réaliste.
Hier à 20:39
Pour Rama Yade, «la cruauté du système a eu raison» de François Hollande
La candidate à la présidence de la République en mai prochain juge que la décision du chef de l'État "force le respect".
Hier à 20:38
«Manuel Valls devra porter le projet à gauche au nom du PS», d'après Christian Eckert
D'après le secrétaire d'État chargé du
Budget et des Comptes Publics, Christian Eckert, "Manuel Valls devra
porter le projet à gauche au nom du PS".
Hier à 20:36
Comment la popularité de François Hollande s'est effondrée
Crédité de 55% d'opinions favorables dans
le baromètre Kantar Sofres-OnePoint du Figaro Magazine de juin 2012,
François Hollande n'est resté que quelques mois au-dessus de la barre
des 50%, avant de poursuivre sa plongée rapide dans les sondages.
Dans notre baromètre du mois de décembre 2016, il est crédité de 13% d'opinions favorables.
François Fillon loue la «lucidité» de François Hollande
"Ce soir, le président de la République
admet, avec lucidité, que son échec patent lui interdit d'aller plus
loin", a réagi François Fillon dans un communiqué. Pour le candidat de
la droite et du centre à l'élection présidentielle, "l'alternance et le
redressement de la France doivent être, plus que jamais, bâtis sur des
bases solides".
Hier à 20:31
«L'histoire rendra justice à François Hollande», selon André Vallini
Le secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères, André Vallini, salue l'action de François Hollande, pour la France.
Hier à 20:31
Jean-Luc Bennahmias (UDE) : «L'homme politique cède la place à l'homme d'État»
Candidat à la primaire à gauche et
fondateur de l'Union des démocrates et écologistes (UDE), Jean-Luc
Bennahmias, soutien de François Hollande, estime que le président "cède
définitivement la place à l'homme d'État l'histoire reconnaîtra ce que
la France lui doit."
Hier à 20:29
VIDÉO - François Hollande sur l'extrême droite : «Le plus grand danger, c'est le protectionnisme, c'est l'enfermement»
Hier à 20:29
François de Rugy : «On pensait que Hollande voulait se battre jusqu'au bout»
Pour l'écologiste François de Rugy, l'annonce de François Hollande est une surprise.
Hier à 20:28
VIDÉO - Pour François Hollande, «le projet de François Fillon met en cause le modèle social français»
Hier à 20:28
Nathalie Kosciusko-Morizet (LR) juge que cette décision est «la plus lucide» du quinquennat
L'ancienne candidate à la primaire de la
droite et du centre, sur France 2, a jugé que cette décision est "la
plus lucide" de François Hollande.
Hier à 20:26
Une décision «digne et courageuse» pour Jean-Marc Ayrault
Le ministre des Affaires étrangères et ancien premier ministre salue la décision digne du président de la République.
Hier à 20:26
François Hollande renonce à être candidat en 2017
C'est une première historique. Plus
impopulaire que jamais, et contesté jusque dans son propre camp, le chef
de l'État, François Hollande, a annoncé ce jeudi soir qu'il renonçait à
être candidat à la présidentielle de 2017. «Aujourd'hui je suis
conscient des risques que ferait courir une démarche - la mienne - qui
ne rassemblerait pas largement. Aussi, j'ai décidé de ne pas être
candidat à l'élection présidentielle, au renouvellement de mon mandat»,
a-t-il déclaré lors d'une allocution surprise prononcée en direct depuis
l'Élysée.
Bruno Retailleau (LR) juge que François Hollande «entrait dans l'histoire... en sortant par la petite porte»
Le sénateur de Vendée, et proche de
François Fillon, a jugé que "Hollande entrait dans l'histoire en sortant
par la petite porte".
Hier à 20:23
Une décision "logique" selon Éric Ciotti (LR)
Le président du département
des Alpes-Maritimes revient sur la décision "logique" de François
Hollande au vu de son "bilan catastrophique"
Hier à 20:19
Pour Jean-Luc Mélenchon, «la déclaration de Hollande est un énorme aveu d'échec»
Le candidat de La France insoumise a réagi à sa manière à la non-candidature du président de la République.
Hier à 20:19
Benoist Apparu (LR) est choqué
L'ancien ministre Benoist Apparu réagit
auprès du Figaro : "Un président de la République qui ne se présente
pas, poussé par son ex-ministre de l'Economie et par son premier
ministre, c'est inédit et choquant. C'est le signe du délitement de ce
mandat et de tous les acteurs principaux du quinquennat".
Hier à 20:18
Emmanuel Macron : «Une décision courageuse et digne»
Emmanuel Macron, l'ex-ministre de
l'Économie et candidat à la présidentielle, invité d'RTL ce jeudi soir, a
commenté la décision de François Hollande : "Je pense que c'était une
allocution extrêmement difficile pour le président de la République.
C'est une décision courageuse et digne. J'ai toujours exprimé mon
respect à l'égard de la personne et de la fonction. Je ne ferai pas
d'autres commentaires. Je pense que c'est une décision qu'il a prise en
conscience ; c'est une décision difficile à exprimer. Compte tenu du
contexte, c'était une décision courageuse à prendre et il l'a prise."
"Il
y a une part de décence dans la vie politique. J'ai eu des désaccords
avec François Hollande ; néanmoins à titre personnel je suis extrêmement
senesible au message qu'il vient de faire devant les Français. Prendre
cette décision n'est pas neutre quelle que soit son impopularité
actuelle", a-t-il conclu.
Hier à 20:17
Serge Moati salue «l'allure, la fierté et la lucidité» de Hollande
Le réalisateur, proche de François Mitterrand, rend hommage au président de la République.
Hier à 20:16
Luc Chatel : «La seule bonne décision de son quinquennat ?»
Selon le député de la Haute-Marne, l'annonce de François Hollande pourrait être la "seule bonne décision de son quinquennat".
Hier à 20:15
Yannick Jadot (EELV) juge que cette annonce «conclut un quinquennat gâché»
Le candidat des écologistes à la
présidentielle a réagi à la déclaration du chef de l'État, qui a décidé
de ne pas se représenter.
Hier à 20:13
Nicolas Dupont-Aignan juge que la décision de François Hollande est «digne»
Les première réactions tombent à l'annonce
de François Hollande de ne pas briguer un second mandat. Nicolas
Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle et président de
Debout la France, a jugé "digne" la décision du chef de l'Etat.
Hier à 20:11
«Ce qui est en cause, ce n'est pas une personne mais l'avenir du pays»
"Je le fais en prenant toute ma
responsabilité, mais aussi en appelant à un sursaut progressiste. Ce qui
est en cause, ce n'est pas une personne mais l'avenir du pays. Je ne
veux pas que la France s'expose à des aventures dangereuses", a
poursuivi le chef de l'État.
"Dans les mois qui viennent, mon
devoir sera de diriger ce pays en m'y consacrant pleinement et dans le
dévouement le plus total à la République", a-t-il conclu.
Hier à 20:10
François Hollande : «J'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle»
"Pour ma part, je ne suis animé que par l'intérêt supérieur du pays. Le pays,
depuis plus de quatre ans et demi, je l'ai servi avec sincérité, avec honnêteté.
L'expérience m'a apporté l'humilité qui est indispensable à l'action publique et
face aux épreuves j'ai pu avoir une capacité inépuisable de résistance devant
l'adversité. Mais le pouvoir, l'exercice du pouvoir, les lieux du pouvoir et
les rites du pouvoir ne m'ont jamais fait perdre ma lucidité ni sur moi-même ni
sur la situation car je dois agir. Et aujourd'hui, je suis conscient des risques que ferait courir
une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle", a déclaré François Hollande.
"Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection
présidentielle, au renouvellement donc de mon mandat. Je tenais ici à vous en
faire part directement, comme je m'y étais engagé, au début du mois de décembre,
tel que je l'avais annoncé", a annoncé le chef de l'État.
Hier à 20:08
«Je porte un bilan, j'en assume la responsabilité»
"Je porte un bilan, et j'en assume la
responsabilité, a-t-il poursuivi. Dans cinq mois, vous aurez un choix à
faire pour le pays. La droite a choisi François Fillon. Je juge que son
programme met en péril notre modèle social". Le président a ensuite
fustigé l'extrême droite : "Le plus grand danger est le protectionnisme.
Je veux que le travail en France puisse être soutenu et valorisé. Comme
président de la République, je dois diriger l'État. J'ai la
responsabilité d'assurer le fonctionnement régulier de nos institutions
jusqu'au terme de mon mandat. Comme socialiste, je ne peux me résoudre à
la dispersion de la gauche".
Hier à 20:06
Hollande : «Je n'ai qu'un seul regret, avoir proposé la déchéance de nationalité»
"Notre arsenal pénal a été durci sans
mettre en cause nos libertés. J'ai procédé à des recrutements massifs
dans notre police. Sur les réfugiés, j'ai tenu à ce que la France puisse
prendre sa part car nous sommes la France, pour que nous puissions
toujours être notre France. Je n'ai qu'un seul regret, avoir proposé la
déchéance de nationalité car elle a provoqué des divisions. Au niveau
européen, j'ai agi en votre nom pour que l'austérité soit terminée.
Voila ce que j'ai fait, voila ce que j'assume devant vous et même en
admettant certaines erreurs", ajoute le président François Hollande.
Hier à 20:05
«Les résultats arrivent», dit Hollande
"Les résultats arrivent, a poursuivi le
chef de l'État. Plus tard que je les avais annoncés. Mais ils sont là.
L'investissement, la consommation. Et depuis le début de l'année, le
chômage diminue. Mais il reste à un niveau trop élevé".
"Le
monde, l'Europe, la France ont traversé des épreuves particulièrement
graves. Je suis intervenu en Centrafrique, en Irak, au Mali pour
combattre le terrorisme islamique. Dans ces circonstances éprouvantes,
j'ai voulu que soit maintenue la cohésion nationale".
Ils arrivent plus tard que je ne l'avais prévu et restent encore trop élevés.
-- François Hollande (@fhollande) 1 décembre 2016
Hier à 20:03
Hollande : «J'ai fait avancer les libertés, j'ai pris tous les risques»
"J'ai voulu que l'école dispose de moyens
indispensables, ceux-là même qui lui avaient été ôtés dans la période
précédente. J'ai fait avancer les libertés. L'égalité entre les femmes
et les hommes a été renforcée. J'ai également modernisé notre démocratie
avec la réforme territoriale. L'engagement majeur que j'avais pris
devant vous, c'était de faire baisser le chômage. J'ai pris tous les
risques. J'ai allégé les charges des entreprises, j'ai aidé les
embauches, j'ai fait en sorte que la formation professionnelle soit une
grande priorité", continue le président.
Hier à 20:02
Le président commence à s'exprimer
"Je m'adresse à vous pour vous faire
connaître ma décision dans la perspective de la prochaine élection
présidentielle", déclare le président, avant de faire un bilan de son
action.
"J'ai voulu que notre modèle social puisse être conforté.
Je l'ai même élargi pour permettre à ces travailleurs qui ont commencé
tôt leur vie professionnelle de partir plus précocement à la retraite".
"J'ai voulu aussi placer la France au premier rang du combat contre le réchauffement climatique" a poursuivi le président.
Hier à 19:58
La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?
Que va annoncer le président François
Hollande ce soir ? En octobre dernier, Laurent Bouvet, professeur de
Science politique à l'Université de
Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, estimait que le chef de
l'État avait précipité dans l'abîme toute la gauche française de
gouvernement.
Pourquoi François Hollande ne sera probablement pas candidat en 2017
Le président François Hollande est au plus
bas dans les sondages depuis plusieurs mois. En avril dernier, Thomas
Guénolé, politologue et maître de conférence à Sciences Po, prédisait
que l'actuel locataire de l'Elysée ne serait pas candidat en 2017.
Le président-candidat, un automatisme qui a du plomb dans l'aile
En France, davantage que dans d'autres
démocraties modernes, un président en exercice est présumé candidat à sa
réélection. Et cette candidature s'impose en théorie à son parti. Mais
mandat après mandat, cette automaticité semble progressivement remise en
cause. Il n'y a que deux exemples où la question n'a même pas été
évoquée. Celui de Georges Pompidou, décédé des suites de la maladie de
Waldenström en avril 1974, qui n'a pu mener son septennat jusqu'au bout.
Et celui du général de Gaulle, à qui il paraissait inconcevable de
devoir se mettre au niveau de ceux qu'il percevait comme de vulgaires
aspirants. Mis en ballottage à la surprise générale lors de l'élection
de 1965, il a été réélu sans difficulté, en se contentant du minimum
syndical. Une pratique inenvisageable depuis.
Le silence de l'Élysée les rend fous. Le
mystère sur les intentions de François Hollande les obsède. Surpris,
désemparés, presque hagards, les socialistes errent dans la purée de
pois de la candidature du président. Que va-t-il faire? Quand va-t-il le
faire? Et comment? Avec qui? Et surtout pourquoi? Du coup, ils parlent.
Tous. Expliquent ce qu'ils attendent du chef de l'État. Annoncent ce
qu'ils feront ensuite. Détaillent comment ils comptent s'y prendre. Et
François Hollande n'a plus qu'à prendre des notes et élaborer sa
stratégie. C'est sa méthode.
L'édito de Guillaume Tabard : «Hollande candidat? Entretenir le suspense ne crée pas une attente»
Le suspense est un art. Qui requiert
quelques conditions auxquelles François Hollande est loin de satisfaire.
Candidat ou pas? Aujourd'hui ou dans dix jours? Via la primaire ou en
dehors? Depuis quelques jours, ces questions tournent en boucle. Au fil
des rendez-vous présidentiels, des rumeurs habilement distillées, des
scénarios secrètement envisagés, les réponses fluctuent. Mais loin de
créer une attente, elles provoquent une exaspération croissante.
La campagne de la primaire à gauche a débuté ce jeudi
François Hollande va-t-il annoncer sa
candidature à la primaire à gauche, ou directement à l'élection
présidentielle de 2017 ? Depuis l'annonce par le PS d'une primaire
prévue les 22 et 29 janvier 2017, sept candidats se sont déclarés à ce
jour : Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, François
de Rugy, Jean-Luc Bennahmias, Gérard Filoche et Pierre Larrouturou. Le
point sur leurs parcours, leurs idées et leurs ambitions.
Bonsoir à tous et bienvenue sur ce live : François Hollande s'exprime ce soir à 20h
François Hollande doit s'exprimer ce
jeudi soir à 20 heures en direct à la télévision depuis l'Élysée, a
annoncé son entourage ce jeudi soir. "Le président de la République
s'exprimera à 20 heures en direct de l'Élysée", a déclaré l'entourage du
président de la République, se refusant à toute autre précision. Le
chef de l'État devrait annoncer à cette occasion si oui ou non il est
candidat à un second mandat présidentiel, alors que la campagne pour la
primaire à gauche a débuté ce jeudi.
Les spéculations autour de
ses intentions ont redoublé cette semaine alors que Manuel Valls n'a pas
exclu de se présenter lui aussi à la primaire de la gauche. Elles
portent également sur les intentions du chef de l'État d'en passer ou
non par cette primaire. Quoi qu'il en soit, François Hollande s'il se
présentait, devrait affronter une impopularité à des niveaux records et
une confiance tombée à des niveaux abyssaux.
Le groupe central du Pacte pour un
enseignement d'excellence s'est accordé jeudi, à l'issue d'une ultime
journée de travail, sur un vaste plan pour refonder sur quinze ans le
système éducatif francophone, jugé aujourd'hui inefficace tout en
perpétuant les inégalités sociales.
Les représentants des pouvoirs organisateurs de
l'enseignement, les syndicats et les représentants des associations de
parents, qui composent le groupe central, ont mis jeudi peu après 18h00
un point final à un document de quelque 200 pages qu'ils vont à présent
chacun soumettre à leur base pour avis.
Fruit d'un travail
considérable de près de deux ans, le document préconise une réforme en
profondeur de l'école francophone, notamment en renforçant
l'enseignement maternel qui devrait à terme être renforcé d'un millier
d'instituteurs.
Parallèlement, le tronc commun sera rallongé d'une année, soit jusqu'en fin de 3e année du secondaire.
Outre
les cours généraux actuels, les élèves y bénéficieront aussi de
périodes orientées vers les compétences manuelles et technologiques.
Les
épreuves certificatives du CEB (organisé en fin de primaire) et du CE1D
(fin de 2e secondaire) seront remplacées par un CTC (certificat du
tronc commun) en fin de 3e année.
Après celle-ci, les élèves
pourront terminer leur scolarité dans l'enseignement général qui
préparera à des études supérieures, ou choisir plutôt une filière
qualifiante orientée vers l'exercice direct d'un métier.
Enseignants mieux préparés
Aujourd'hui
championne toutes catégories du redoublement, l'école de demain
limitera fortement cette pratique qui coûte quelque 400 millions d'euros
à la Fédération à l'aide d'une remédiation précoce. Pour être plus
efficaces, les enseignants seront mieux préparés à leur métier et
bénéficieront d'une formation continuée accrue.
Comme évoqué
depuis plusieurs mois, le calendrier scolaire sera lui aussi réaménagé.
Les vacances d'été seront ainsi quelque peu raccourcies pour permettre
l'insertion d'une semaine de congés supplémentaire à la Toussaint ainsi
qu'à Carnaval.
Pour des raisons opérationnelles et financières,
ces différentes réformes seront toutefois étalées et phasées jusqu'à
l'horizon 2030.
Loin du milliard et demi évoqué un temps au
printemps dernier, ces réformes devraient coûter quelques centaines de
millions d'euros, un montant néanmoins conséquent pour une Fédération au
budget étriqué.
Les différents négociateurs du Pacte vont à
présent retourner vers leur base respective pour solliciter leur appui
envers le compromis.
Leurs conclusions devraient en conséquence
officiellement être remises au gouvernement de la Fédération dans le
courant du mois de janvier.
Pour préparer déjà la mise en oeuvre
de ces réformes, des groupes techniques, rassemblant des membres des
cabinets ministériels concernés, vont se réunir dès la semaine prochaine
pour se pencher sur le calendrier de mise en place et de financement, a
indiqué le ministre-président Rudy Demotte.
Le gouvernement
entend aussi finaliser d'ici janvier les travaux sur la réforme de la
formation initiale des enseignants et celle sur la formation en
alternance.
Dans un communiqué, M. Demotte s'est félicité jeudi soir de la conclusion des travaux du groupe central du Pacte.
"Tous
ensemble, ils auront déjà largement contribué à écrire l'histoire
nouvelle de notre enseignement, l'histoire d'un enseignement plus
efficace et davantage porteur d'égalité".
Les membres du groupe
central présenteront le fruit de leurs travaux demain/vendredi lors
d'une conférence de presse prévue à 11h30 au Théâtre National, à
Bruxelles.
Grosse opération de police à Verviers: 9 personnes contrôlées sur 94 étaient dans l’illégalité
La Zone de Police Vesdre a réalisé hier vendredi
une vaste opération de police de 17h00 à 02h00. Le contrôle a été mis
en place à différentes sorties d'autoroutes, suivant différents créneaux
horaire.
Bilan de l’opération, sur 115 véhicules et 94 personnes
contrôlés, la police a saisi 5 véhicules et constaté plusieurs
infractions. 2 personnes étaient porteuses d'arme, 4 personnes étaient
porteuses de drogue, 2 étaient en séjour illégal et une était signalée
et a donc été arrêtée.
L’opération a mobilisé 4 Inspecteurs
principaux, 17 Inspecteurs de la Zone de Police Vesdre et 10 Inspecteur
de la Police Fédérale dont deux maîtres-chiens "drogues".
05-12-2016
rtlinfo
Diminution drastique des séances de kiné pour les fibromyalgiques: le coup de gueule de Thierry contre Maggie De Block
Moins de séances de kiné remboursées
pour les fibromyalgiques, c’est une des mesures de la ministre de la
Santé Maggie De Block. Une décision qui choque tout le monde, malades,
médecins et associations, sauf le gouvernement qui espère ainsi
économiser 4,12 millions d’euros. Pour Thierry, dont la femme souffre de
cette maladie, c’est un non-sens même du point de vue économique.
A
partir du 1er janvier prochain, seules 18 séances de 45 minutes seront
prises en charge par la mutuelle, à la place de 60 séances de 30 minutes
(renouvelables) actuellement. Les patients auront tout de même droit à
18 séances de 30 minutes de plus pour pathologies courantes.
Pour
l'asbl Focus Fibromyalgie, c'est une catastrophe pour les patients qui
risquent d'augmenter leur consommation d'antidouleurs pour pallier
l'absence de ces séances. En effet, la première recommandation adressée
aux personnes qui souffrent de fibromyalgie est l'exercice physique via
des séances de kiné.
Que vont faire les malades ? "Certificat médical et mutuelle"
Pour Thierry, qui a contacté RTLinfo via notre bouton orange Alertez-nous, c’est un non-sens. Il se "demande
comment les nombreux fibromyalgiques dont ma femme, qui a besoin d'une
séance par semaine juste pour être un peu mieux et pouvoir travailler,
vont faire. Je vais vous le dire : sans séance, mon épouse ne saura plus
travailler, donc comme elle adore son job, elle va y aller jusqu'à
tomber d'épuisement. Ensuite ? Dépression, certificat médical et
mutuelle."
Il renchérit en interpellant Maggie De Block : "Franchement,
je ne souhaite de mal à personne mais juste deux semaines de
fibromyalgie à notre ministre et elle changerait vite d'avis."
"Sans kiné, je ne serais pas sur mes deux jambes"
Annie
Michaux a découvert qu'elle était atteinte de fibromyalgie il y a 5
ans? Au micro de Céline Praile ce matin sur Bel RTL, elle a expliqué en
quoi ses séances de kiné sont vitales. "Si je n’avais pas eu mes
séances de kiné, je ne serais pas sur mes deux jambes à l’heure
actuelle. J’ai récupéré mon bras, j’ai récupéré ma jambe, donc je sais
marcher", a-t-elle détaillé, expliquant qu'elle ne saurait pas se
permettre financièrement de compenser les séances qui ne seront plus
remboursées. Encore heureux, "les kinés nous expliquent comment faire pour fractionner notre journée", donc désormais, "je ne ferai plus mon ménage en une journée, mais je vais le fractionner en plusieurs fois sur la semaine".
La
fibromyalgie se traduit principalement par des douleurs musculaires
chroniques dans tout le corps, de la fatigue chronique, des problèmes de
sommeil. Les troubles digestifs, de l'anxiété et des maux de tête font
aussi partis des symptômes. La fibromyalgie affecte entre 2 et 3% de la
population dont une majorité de femmes (70 à 80% des cas),
principalement entre 35 et 45 ans. Cette affection reste encore mal
connue, voire incomprise.
06-12-2016
lesoir / Belga
Le prix de la visite chez le médecin augmentera à partir du 1er janvier
Une visite chez le médecin coûtera 25 euros à partir du 1er janvier,
soit 52 cents de plus qu’actuellement, a-t-il été décidé lundi lors de
la commission nationale médico-mutualiste (CNMM), après plusieurs
semaines de négociations sur la répartition de la masse d’indexation.
Selon les spécialisations, le coût des prestations augmentera de 2 à
2,12%.
Les honoraires pour les consultations de médecins
généralistes accrédités et pour les consultations de certains
spécialistes accrédités sont majorés à 25 euros. Les honoraires des
autres spécialistes accrédités, pour la surveillance par des
spécialistes accrédités, pour la consultation oncologique
multidisciplinaire et les honoraires de permanence de pédiatres sont
augmentés de 2%.
Un supplément arrondi pour les consultations entre 18h et 21h
Tous
les autres honoraires, à l’exception de ceux pour le dossier médical
global, l’imagerie médicale et la biologie clinique, sont majorés de
0,83%.
Le supplément de permanence pour les consultations de médecins généralistes entre 18h et 21h est arrondi à quatre euros.
07-12-2016
rtlinfo
Le pouvoir d'achat des Belges est en baisse: voici les secteurs responsables de la hausse des prix
Les prix augmentent plus en Belgique que
chez nos voisins: c'est la conclusion d'une étude menée par
l'observatoire des prix. Sur le plateau du RTL info 13h, Sébastien
Rosenfeld a expliqué en quoi cette inflation pouvait avoir une influence
sur notre pouvoir d'achat.
Le consommateur belge est
défavorisé par rapport à un Français ou un Allemand, et cela se remarque
sur les prix de ces 9 dernières années. L'augmentation est de 1,5% en
Belgique alors qu'elle est de 1,1% en France, en Allemagne et aux
Pays-Bas.
Cet écart s'explique notamment par une augmentation très
importante des prix dans le secteur de l'horeca. Dans l'hôtellerie et
la restauration, on a une augmentation de 25% sur les 9 dernières
années, que les professionnels expliquent par un rattrapage des
salaires. Par contre, rien qu'en 2016, la hausse est de 3%. Cela
s'explique par la mise en place de la boîte noire pour lutter contre la
fraude fiscale, et également l'augmentation des accises sur les boisons
alcoolisées.
Autre chiffre important dans cette analyse: les
télécoms avec une augmentation de 4% en 2016. Les packs téléphonie,
internet, télévision sont plus chers qu'ailleurs et l'Observatoire des
prix constate qu'il y a un problème certains opérateurs quasiment en
situation de monopole dans certaines régions.
Dernier élément:
certaines décisions gouvernementales ont amené une augmentation du
minerval dans l'enseignement supérieur. Il y a aussi l'augmentation de
la TVA pour les huissiers, les notaires, et également le passage de la
TVA de 6 à 21% pour l'électricité.
Tous ces éléments jouent évidemment sur le pouvoir d'achat des Belges qui a diminué un peu plus encore en 2016.
07-12-2016
rtlinfo
Jacky Morael, ancien homme fort d'Ecolo, est décédé: "La famille écologiste est en deuil"
Jacky Morael, ancien homme fort d'Ecolo, est décédé: "La famille écologiste est en deuil"
Dans un communiqué signé par les co-présidents
d'Ecolo, les Verts annoncent le décès de Jacky Morael, l'une des figures
emblématiques du parti. "La famille écologiste est en deuil ce soir. Jacky Morael nous a quitté (sic)", annonce le communiqué. L'ancien homme fort des écologistes avait 57 ans.
"La nouvelle est encore récente donc c'est encore le choc, la tristesse. On est bouleversé. C'est une immense tristesse", a réagi Zakia Khattabi, co-présidente du parti Ecolo, par téléphone. "J'ai
eu une relation privilégiée avec Jacky parce qu'il était mon chef de
groupe lors de mon premier mandat au Sénat. Il a fait un pas de côté
pour me mettre le pied à l'étrier parce qu'il avait choisi de me laisser
sa place pour me permettre d'apprendre le métier", a-t-elle ajouté.
Il avait perdu sa fille et avait dû lutter contre la dépression
Dans sa vie privée, l'homme politique avait connu des moments difficiles. "En 1999, il perdait sa fille adolescente, victime d'une méningite foudroyante", rappelait
en 2007, le porte-parole du parti dans un article du journal Le Soir.
Un événement tragique qui entrainera Jacky Morael dans une "profonde dépression" et provoquera son retrait temporaire de la vie politique. Six ans plus tard, Jacky Morael se "fracture la colonne vertébrale" en tombant chez lui. A la suite de cet accident, l'écologiste se déplacera à l'aide d'une canne.
Par
la suite, l'homme politique reviendra en campagne, avant de soutenir la
liste Ecolo au Sénat en 2007, en tant que dernier candidat effectif.
"Jacky, c'était la vision et l'instinct"
"Ecolo exprime son immense tristesse et son infinie gratitude à
une personnalité hors-pair qui laisse un vide énorme dans le coeur des
écologistes et une empreinte essentielle dans l'histoire politique belge
de ces 30 dernières années. Avec émotion, nous adressons à sa famille
et à ses amis proches nos plus sincères condoléances", poursuit le communiqué, qui rappelle aussi les apports importants de l'écologiste: "Jacky,
c'était la vision et l'instinct, une profonde volonté de changement
sociétal et une capacité unique à rassembler pour le construire. Il aura
porté Ecolo à ses premiers grands succès. Sa lucidité, son analyse
fine, ses fulgurances stratégiques et sa générosité engagée ont inspiré
et inspireront encore des générations de citoyens", conclut le parti.
12-12-2016
sudinfo
Les frais demandés par BNP Paribas Fortis pour refinancer un crédit hypothécaire sont illégaux, selon Test-Achats
Belga
Les frais demandés par BNP Paribas Fortis pour
refinancer un crédit hypothécaire sont illégaux, selon l’organisation de
défense des consommateurs Test-Achats. La banque avait annoncé sa
décision de majorer drastiquement les frais de dossier de ses crédits
hypothécaires à partir du 1er septembre: de 350 à 500 euros pour les
nouveaux dossiers et de 350 à 700 euros pour les frais de refinancement
d’un ancien crédit.
Photonews
«Cette analyse semble partagée par le
ministre en charge des Consommateurs Kris Peeters dans sa réaction à un
courrier envoyé par l’organisation de consommateurs. Celui-ci n’a
cependant pas pris la décision d’intervenir directement contre la
banque. L’organisation de consommateurs a dès lors mis BNP Paribas en
demeure de cesser sa pratique illégale», indique Test-Achats.
Test-Achats estime qu’il n’est pas permis de
«sanctionner» les clients qui souhaitent profiter des taux bas et
refinancer leur crédit habitation par des frais encore plus élevés.
Lorsqu’une banque accepte de refinancer un
crédit hypothécaire, elle réclame presque systématiquement un montant -
l’indemnité de remploi - que la loi l’autorise à compter en cas de
remboursement anticipé ainsi que des frais de dossier pour le nouveau
crédit. Selon Test-Achats, le client payerait actuellement la même
indemnité de remploi 700 euros de frais et non 500 euros. Pour
Test-Achats, cela est purement et simplement illégal.
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