Pas d'argent pour se payer à manger, vague de chaleur: Jordy, 19 ans, est mort dans sa tente
Un jeune homme de 19 ans, originaire de Ninove, au
nord du Bruxelles, a été retrouvé mort ce week-end dans un domaine de
loisirs près de Gand. Seul, il avait été laissé à son propre sort et est
décédé dans sa tente.
Photonews/Facebook
C’est le chien d’un passant qui a fait la triste
découverte : Jordy Brouillard, un jeune Belge de 19 ans, a été retrouvé
mort dans sa tente, dans le domaine Blaarmeersen de Gand. Alors que des
milliers de personnes profitaient du beau temps ce week-end, lui est
décédé, seul, dans sa tente, quelques mètres plus loin.
Dépressif, Jordy n’était pas un délinquant, ne
prenait pas de drogue et n’avait pas de problème psychiatrique. Suite à
des problèmes familiaux, il a très vite été laissé dans un internat mais
jamais été réellement suivi, expliquent les quotidiens du nord du pays.
Sa mort serait liée à la vague de chaleur qui a frappé le pays et à son manque de moyens pour se payer à manger.
03-09-2016
dhnet.be Gaëtan Vanhove & R.D.
Caterpillar: Voici les trois raisons qui ont poussé à la fermeture de Gosselies
En 2015, le site gosselien a été capable d’engranger plusieurs millions d’euros de bénéfices.
Alors qu’elle vient de sceller le sort de près de 2.200 personnes,
on pourrait s’attendre à voir la direction de Caterpillar justifier
cette décision pour une comptabilité dans le rouge menaçant des dizaines
de milliers d’emplois dans le monde.
Et bien non, malgré une fermeture qui va jeter de nombreuses
familles dans la précarité, Caterpillar est une entreprise qui,
financièrement, est bénéficiaire, tant au niveau belge qu’international.
Rien que pour l’année 2015, le site gosselien a été capable
d’engranger plusieurs millions d’euros de bénéfices. Sans parler des 201
millions de bénéfices cumulés amassés ces dernières années.
Un bilan positif notamment obtenu grâce à plusieurs aides fiscales.
"Cette entreprise a profité de tous les avantages fiscaux offerts par
ce pays aux multinationales. Elle a été une des premières à profiter des
centres de coordination dans les années 80. Elle dispose d’un bénéfice
cumulé de 201 millions d’euros au niveau belge. Sur ces bénéfices
cumulés, elle a profité des intérêts notionnels à concurrence d’un
montant de 61 millions d’euros" , peste Germain Mugemangango, le président du PTB carolo.
"Dans les années 80, Caterpillar a construit une société, Caterpillar
Group Service, pour faire profiter tout le groupe du régime des centres
de coordination et des intérêts notionnels qui ont suivi ces centres. En
2002, ce centre payait 1,06 % d’impôt. En 2015, sur un bénéfice de 4
millions d’euros, cette société a payé 190.000 euros d’impôt. Soit un
taux de 4,6 %" , insiste l’homme, outré.
Ce qui fait d’autant plus grincer des dents, c’est la politique du
groupe à l’égard de ses actionnaires. Même si au niveau de sa
comptabilité mondiale on peut constater qu’il y a depuis des années une
baisse du chiffre d’affaires, on note également une hausse continue des
dividendes payés aux actionnaires. "C’est ainsi qu’en 2014, cette
multinationale a versé 1,6 milliard de dollars à ses actionnaires au
même moment où la direction annonçait le licenciement de 10.000
personnes dans le monde. Un actionnaire comme Bill Gates a par exemple
reçu 30 millions de dollars de dividendes. D’un côté on licencie et de
l’autre on engraisse les millionnaires."
Les trois raisons qui ont poussé à la fermeture de Gosselies
Trop grand, trop cher
Mark Thompson, le directeur financier de la multinationale
américaine, a précisé, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue
hier, que l’une des raisons de la fermeture du site Caterpillar de
Gosselies est sa taille. "Le site est beaucoup trop grand. Il nous coûte trop cher, que ce soit en entretien ou en main-d’œuvre" , a-t-il expliqué. Il faut dire que l’usine s’étend sur près de 10 hectares et emploie près de 2.000 travailleurs.
La surcapacité du site
Selon son directeur financier, Caterpillar a enregistré ces
dernières années une très grosse baisse de son chiffre d’affaires, il
serait passé de 60 milliards de dollars en 2012 à 40 en 2016. "Cela fait quatre années consécutives que nous perdons de l’argent, c’est historique"
, a précisé Mark Thompson. La demande de la part des clients a donc
fortement baissé et le site de Gosselies, trop grand, a une capacité
trop élevée. Cette dernière avait déjà été réduite. Selon les
travailleurs, l’usine sortait 8.500 machines en 2007, contre 2.500
aujourd’hui.
La possibilité de travailler pareil, mais ailleurs
Le site de Gosselies semble être devenu une vraie épine dans le pied
de la maison mère. À tel point que des études ont été menées en interne
: le couperet est tombé pour l’usine carolo, l’entreprise peut faire
exécuter les mêmes tâches ailleurs, "sans investissements importants"
, selon le directeur financier. Le choix s’est porté sur le site de
Grenoble, en France. Il reprendra une partie des activités de Gosselies
alors qu’une autre sera transférée en Asie. Le choix de Grenoble, pour
la marque, est justifié par l’envie de rester proche de ses clients
européens.
04-09-2016
ici.radio-canada.ca
« Imitons mère Teresa », dit le pape François après l'avoir déclarée sainte
Le récit de Marie-Ève Cousineau
Mère Teresa, qui a consacré sa vie aux plus pauvres, a été
déclarée sainte dimanche par le pape François sur la place Saint-Pierre
de Rome devant une foule de plus de 100 000 pèlerins.
Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse
Lors de la messe de canonisation, à laquelle ont pris part une
douzaine de chefs d'État, le prêtre a décrété que mère Teresa serait
dorénavant vénérée en tant que sainte par toute l'Église.
Elle rejoint ainsi les quelque 10 000 saints de l'Église catholique
et sera inscrite au calendrier liturgique le 5 septembre, jour de sa
mort.
« Qu'elle nous aide à comprendre toujours mieux que notre unique
critère d'action est l'amour gratuit, libre de toute idéologie et de
tout lien et offert à tous sans distinction de langue, de culture, de
race ou de religion », a déclaré le pape pendant l'homélie.
Le pape François a rappelé de la lauréate du prix Nobel de la paix
de 1979, dont le portrait géant était accroché sur la façade de la
basilique, qu'« elle s'est dépensée dans la défense de la vie, en
proclamant sans relâche que celui qui n'est pas encore né est le plus
faible, le plus petit, le plus misérable ».
Les milliers de pèlerins présents sur la place Saint-Pierre de Rome
ont longuement applaudi après que le pape eut terminé la cérémonie.
Des centaines de religieuses de la congrégation de mère Teresa ont
assisté à la cérémonie, en compagnie de 1500 sans-abri, invités à
l'événement par le pape François.
Des religieuses de la congrégation fondée par mère Teresa, les Missionnaires de la Charité, ont assisté à sa canonisation.
Photo : Stefano Rellandini / Reuters
L'exemple de générosité qu'elle laisse en héritage au monde entier a
poussé Massimiliano D'Aniello, un lycéen italien de 17 ans, à arriver
parmi les premiers sur place.
« Tout ce qu'elle a fait a servi d'exemple pour le monde entier. Elle
a montré que nous ne pouvons pas tous tout faire, mais que de petits
gestes faits avec tellement d'amour sont importants. »
Jusqu'à 100 000 personnes ont assisté à la messe de canonisation de Mère Teresa.
Photo : Stefano Rellandini/Reuters
L'œuvre de celle qui a été surnommée la sainte des bidonvilles de
Calcutta s'inscrit nettement dans la volonté du pape argentin de servir
les pauvres et les démunis.
D'ailleurs, à la fin de la cérémonie, le pape a offert un déjeuner à
1500 personnes défavorisées, dont la congrégation fondée par la
religieuse, les Missionnaires de la Charité.
Imitons mère Teresa qui a laissé les œuvres de miséricorde guider sa vie, traçant le chemin vers la sainteté.
Des cérémonies ont également lieu à Skopje, la capitale de la
Macédoine actuelle où mère Teresa est née et est entrée dans les ordres à
l'âge de 16 ans.
À Calcutta, où les premières missions de l'ordre des Missionnaires de
la Charité ont été créées en 1952, des prières et des débats lui sont
également consacrés. Deux miracles
Pour accéder au rang de sainte, au moins deux miracles devaient lui
être attribués. Mère Teresa est créditée d'avoir guéri une Indienne
atteinte du cancer de l'estomac, en rémission en 1998, un an après la
mort de la religieuse, puis un Brésilien souffrant d'une infection
cérébrale, déclaré guéri en 2008.
Mère Teresa n'a cependant pas échappé aux critiques, certains
lui reprochant de n'avoir pas prodigué de soins palliatifs aux malades
en phase terminale et de ne pas avoir combattu les causes de la
pauvreté. Il lui a aussi été reproché d'avoir converti les démunis au
christianisme, une allégation démentie par son ordre.
Mais elle bénéficie d'une image de sainteté auprès de nombreux
catholiques, et le défunt pape Jean Paul II a ouvert la voie à sa
canonisation deux ans seulement après sa mort, quand il en faut
habituellement cinq, avant de la béatifier en 2003.
Mère Teresa est née en 1910 au sein d'une famille albanaise vivant en
Macédoine, qui appartenait à l'Empire ottoman. Elle s'est éteinte en
1997 à l'âge de 87 ans.
05-09-2016 lesoir.be
AXA: 650 emplois seront supprimés d’ici 2018
Rédaction en ligne
La direction veut aussi réduire les coûts salariaux de
20 %. Elle arrête l’assurance-vie. Quelque 4.000 personnes travaillent
pour AXA en Belgique.
Un conseil
d’entreprise extraordinaire s’est réuni ce lundi matin, à 9h30, au sein
de l’assureur AXA. La direction a annoncé la suppression de 650 emplois
sur 2017 et 2018. Parallèlement, elle a aussi annoncé qu’elle voulait
réduire de 20 % la masse salariale de l’entreprise, notamment via la
réduction des avantages extralégaux. Le détail des mesures envisagées
sera présenté durant trois conseils d’entreprise qui auront lieu
mercredi, jeudi et vendredi.
« Ce n’est pas sérieux »
Quelque 4.000 personnes travaillent pour AXA en
Belgique, qui a perdu quelques parts de marché ces derniers temps, selon
le Setca. Le groupe est fortement affecté par les taux faibles pesant
sur la rentabilité du secteur financier.
Les syndicats n’ont pas caché leur courroux. « Ce n’est pas sérieux, réagit Jean-Michel Cappoen, secrétaire général du Setca. Avant
les vacances, nous avons décidé avec la direction de mettre en place
une modification du système salarial en vue de permettre à l’entreprise
de faire des économies. Tout cela a été inutile
! »
Le cadre du plan stratégique 2020
Ces licenciements s’intègrent dans le cadre du plan stratégique 2020 qui repose sur trois axes principaux. 1. Un recentrage sur les assurances
dommages et les assurances pension pour les employeurs, les
indépendants et les particuliers. Ce choix stratégique consisterait à arrêter de proposer de nouveaux contrats d’assurance-placement individuels (assurances vie) à partir du 1er janvier 2017. L’ensemble des contrats et des engagements existants seront maintenus pour les clients. 2. Une accélération de la transformation digitale via des investissements pour un montant de 200 millions d’euros,
afin d’offrir des services personnalisés, plus rapides et plus
performants aux courtiers et aux clients. Il est notamment question de
développer des services mobiles pour les consommateurs, tels que
l’application MyAxa qui sera lancée cette année ou une simplification
des déclarations de sinistre qui pourront se faire en ligne, avec suivi
depuis un smartphone. 3. Une simplification
organisationnelle et une amélioration de la structure de coûts afin de
gagner en efficience et en agilité. A côté de la suppression de 650
emplois, Axa veut aussi transférer les activités de Charleroi,
Louvain et Eupen à Bruxelles et Liège à partir de juillet 2007 et
transférer celles de Gand à Bruxelles et Anvers à partir de juillet 2018.
Il est aussi question de poursuivre la refonte des différents aspects
de la politique salariale en vue d’un réalignement du coût unitaire par
salarié par rapport au marché.
05-09-2015
lacapitale.be
Près de 90 emplois menacés chez CP Bourg à Ottignies
Belga
Les représentants du personnel et la direction de CP
Bourg, une entreprise d’Ottignies qui fabrique du matériel pour le
secteur de l’impression, se sont rencontrés lundi après-midi pour fixer
un calendrier dans le cadre d’une procédure de licenciement collectif.
Gogle Street View
Vendredi lors d’un conseil d’entreprise
extraordinaire, la direction de CP Bourg a en effet fait part aux
syndicats de son intention de mener une restructuration qui pourrait
mettre 88 emplois en péril, sur 225 travailleurs aujourd’hui occupés sur
le site d’Ottignies. Une première réunion est prévue le 26 septembre.
Les travailleurs de CP Bourg s’attendaient à de
mauvaises nouvelles, même s’ils n’en connaissaient pas l’ampleur. Après
avoir fermé en 2013 son site de Dolhain, près de Verviers, CP Bourg
avait instauré un chômage économique pour une partie du personnel
ouvrier et employé à Ottignies.
«Le chiffre d’affaires est en constante
diminution et la direction nous explique qu’il y a une constante
pression sur les prix de la part de la concurrence, notamment asiatique.
Ils veulent investir dans la recherche et développement pour sortir des
produits à haute valeur ajoutée mais nous allons examiner le plan
industriel et demander des chiffres pour bien cerner la situation
d’aujourd’hui», indique le permanent CSC Metea, Lahoucine Ourhibel.
L’objectif des syndicats dans la phase de
consultation et d’information qui va débuter est de réduire l’impact
social de la restructuration annoncée, en formulant des propositions
alternatives sur base des renseignements qui seront communiqués.
15-09-2016
rtbf.be RTBF avec Belga
Douwe Egberts ferme son site de Grimbergen: 274 emplois menacés
Jacobs Douwe Egberts a annoncé ce jeudi son intention de fermer,
dès janvier 2017, son site de production de café à Grimbergen. Au total,
274 emplois sont menacés.
"Cette annonce rentre dans le cadre de la stratégie du groupe
d'optimiser ses capacités de production et de distribution et vise à
établir un réseau d'approvisionnement plus adapté aux besoins en
constante évolution des consommateurs et clients", a précisé l'entreprise dans un communiqué.
"Si l'intention proposée était confirmée, elle aurait un impact
significatif sur le personnel du site de Grimbergen. C'est pourquoi
aucune décision définitive ne sera prise avant la fin du processus de
consultation détaillé qui a débuté ce jeudi matin avec le conseil
d'entreprise", a ajouté le groupe qui dit vouloir "donner la priorité à l'information et au dialogue avec les 274 collaborateurs potentiellement affectés". Rôle clef
Selon la proposition transmise au conseil d'entreprise et aux
collaborateurs de Grimbergen, le groupe envisage de stopper la
production dès janvier prochain. "A cette échéance, l'ensemble des produits fabriqués sur le site serait transféré vers d'autres unités de production du groupe", a encore indiqué la société.
"Depuis sa création en 1973, l'usine de Grimbergen a joué un rôle
clef dans l'approvisionnement en café pour l'Europe occidentale. Nous
reconnaissons les efforts importants de nos collaborateurs en Belgique
au cours de ces dernières années, mais nous estimons qu'il s'agit d'une
étape indispensable afin d'assurer l'avenir du groupe en Europe", a commenté Luc Volatier, global vice-président "Operations", cité dans le texte.
Le marché belge reste toutefois "une priorité" pour l'entreprise, a enfin affirmé Jacobs Douwe Egberts. Trop petit pour de grands volumes, trop cher pour des volumes spéciaux
L'usine de Jacobs Douwe Egberts à Grimbergen est trop petite pour
réaliser de grands volumes et trop chère pour des volumes spécialisés,
notamment en raison du coup de la main d'œuvre, a expliqué la
porte-parole de la société.
A Grimbergen sont produits des dosettes, du café filtre et du café en grains. "La demande des consommateurs change. Le café filtre a moins de succès, tandis que les pads sont plus populaires", selon la porte-parole Sonja Wegscheider. "En résulte une surcapacité au niveau du groupe."
Après analyse des différentes unités, la direction a décidé de miser
sur de grands volumes ou des volumes spécialisés. Or Grimbergen ne
correspond ni à l'un, ni à l'autre.
Le site comprend par ailleurs deux divisions n'occupant que des
employés, l'une s'occupant de la distribution et l'autre des clients
professionnels. Syndicats : "Un coup de massue"
L'arrêt de la production de café Douwe Egberts sur le site de
Grimbergen est un coup de massue pour le personnel, selon le secrétaire
syndical Luc Debaets (ACV). "La décision n'est pas une complète
surprise vu les nombreux efforts qui ont été demandés aux travailleurs
au cours des dernières années afin d'augmenter la rentabilité."
Les travailleurs ont été "très, très déçus", selon Luc Debaets.
Mi-2014, l'entreprise avait déjà décidé d'abolir les équipes du
week-end, ce qui avait entraîné la perte d'environ 80 emplois, se
rappelle-t-il.
La fermeture du site de production de Grimbergen menace 274
emplois sur 464. Parmi eux, 159 ouvriers et 115 employés. La production
de café sera répartie dans d'autres usines pour l'instant indéterminées.
Direction et syndicats démarreront la phase d'information et de
consultation lundi dans le cadre de la loi Renault qui régit les
licenciements collectifs en Belgique.
"Nous tenterons de sauver ce qui pourra l'être. Cela ne
sera absolument pas facile, mais nous allons essayer de convaincre la
direction de retirer sa décision. Si cela ne fonctionne pas, nous
tenterons de négocier un bon plan social pour les travailleurs qui
seront licenciés", a expliqué Luc Debaets. Les travailleurs restant devront déménager
Les 190 employés qui resteront après la restructuration
annoncée par Jacobs Douwe Egberts à Grimbergen devront déménager dans un
autre lieu, a indiqué la secrétaire syndicale Tina De Greef (LBC-NVK)..
"La majeure partie des employés qui ne sont pas liés à la production pourront garder leur emploi",
selon Tina De Greef. Il s'agit des services de marketing ou encore de
comptabilité, notamment. Mais le site de Grimbergen fermant ses portes,
ils devront déménager dans un autre lieu. La direction serait à la
recherche d'un bâtiment à 5 ou 10 km de distance, toujours selon la
syndicaliste.
Les travailleurs peuvent rester chez eux jeudi et vendredi. La
production sur le site ne reprendra que lundi, jour durant lequel une
assemblée du personnel aura également lieu.
15-09-2016
lesoir.be
La société MS Mode fait faillite en Belgique
Belga
La Belgique compte 46 magasins de vêtements MS Mode, qui emploient 220 travailleurs.
Les activités de MS
Mode en Belgique n’étant pas reprises dans la transaction rendue
publique le 8 septembre par les curateurs néerlandais de la chaîne de
magasins de vêtements spécialisée dans les grandes tailles, la société
va devoir faire aveu de faillite en Belgique où elle compte 46 magasins
et 220 travailleurs, a annoncé l’entreprise dans un communiqué. « Le 8 septembre dernier, les curateurs
néerlandais ont fait savoir que MS Mode allait prendre un nouveau départ
aux Pays-Bas et dans certains autres pays, après la faillite. GA
Europe, spécialisée dans la restructuration des entreprises de commerce
de détail, élabore actuellement des plans qui doivent assurer que les
parties reprises de MS soient saines sur les plans financier et
opérationnel. La Belgique ne fait toutefois pas partie de l’opération de
reprise », ce qui contraint le conseil d’administration de MS Mode Belgique SA à faire aveu de faillite « dans les prochains jours », a précisé le groupe. « Des éclaircissements à propos de l’avenir de MS Mode en Belgique devraient bientôt être donnés », a ajouté l’entreprise selon laquelle « il n’est pas exclu que MS Mode reste présente en Belgique sous une forme adaptée ».