lundi 6 juin 2016

L'actu en 2016... page 6 du 15 au 30 juin




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15-06-2016
rtbf.be




Menace terroriste sur la Belgique? L'OCAM parle "d'informations non contextualisées"







illustration via :

 Les quotidiens du groupe Sud Presse annonçaient ce mercredi matin une nouvelle menace imminente sur la Belgique - 


L'OCAM, l'Organe de coordination pour l’analyse de la menace, a annoncé ce mercredi maintenir le niveau de la menace à 3 (grave) sur une échelle de 4.
"Le niveau de la menace est défini sur la base de renseignements analysés et contextualisés. Les informations dont il est aujourd'hui question dans certains médias, constituent des informations non contextualisées et n'ont, en tant que telles, aucun impact direct sur le niveau de la menace actuel", note l'OCAM dans un communiqué.
Une nouvelle menace terroriste précise ?
Selon les journaux du groupe Sud Presse et la Dernière Heure, une note de la cellule antiterroriste a été distribuée dans les commissariats du pays annonçant que des membres de l'Etat islamique auraient quitté la Syrie il y a quelques jours pour rejoindre l'Europe, dans le but de commettre des attentats en France et en Belgique.
Selon Sud Presse, le centre commercial City 2 à Bruxelles, un McDonald's et un commissariat seraient visés et "l'action serait imminente".
Selon les informations de la DH, le Centre de Crise recommande par ailleurs, depuis la semaine passée aux autorités administratives et "sur l’ensemble du territoire", d’envisager l’éventualité de "maintenir, reporter ou annuler les grands événemehttps://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4941557676957461664#editor/target=post;postID=2410462392761372197;onPublishedMenu=posts;onClosedMenu=posts;postNum=2;src=linknts sur le territoire de leur commune".
Toujours selon la DH, la liste des cibles potentielles est considérablement augmentée.
Pourquoi l'OCAM n'augmente donc pas la menace ?
L'information diffusée par Sud Presse et la DH ce matin a en effet été diffusée à toutes les zones de police locales par les SICAD, les Services d'information et de communication d'arrondissement, qui doivent veiller à diffuser rapidement les informations vers le terrain.
Pour ne pas perdre de temps et éviter peut-être un attentat, les informations ont été transmises avant que l'OCAM n'ait pu vérifier la fiabilité de la source à l'origine de l'information.
Après examen, l'OCAM a considéré qu'aucun signe tangible d'un attentat imminent ne justifiait d'augmenter le niveau de la menace.





17-06-2016

Meurtre de la députée Jo Cox : 

"une attaque contre la démocratie"




© AFP | Jo Cox, 41 ans, décédée jeudi, était députée depuis 2015.

Responsables politiques du monde entier ont réagi avec émotion au meurtre, jeudi, de la députée travailliste pro-européenne Jo Cox. La campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne a été suspendue.

 illustration via : www.jeanmarcmorandini.com
 
 Le meurtre de Jo Cox, une députée travailliste pro-européenne, tuée par balles jeudi 16 mai dans le nord de l'Angleterre, a fait basculer dans le drame la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, à une semaine du vote.
En début d'après-midi, un homme a tiré plusieurs balles contre la jeune députée âgée de 41 ans, qui s'est effondrée en sang. Peu après, la police a interpellé le tireur présumé, un homme de 52 ans, décrit par ses voisins comme un "solitaire" et identifié par les médias comme Thomas Mair, un "partisan dévoué" d'un groupe néo-nazi basé aux États-Unis.
Ses motifs n'étaient pas encore connus, mais selon un témoin cité par les médias, le meurtrier aurait crié "Britain first", soit "Le Royaume-Uni d'abord".
>> À voir dans Un œil sur les médias : "Jo Cox 'aurait voulu que nous soyons contre la haine qui l'a tuée'"
Aussitôt l'agression connue, la campagne en vue du référendum du 23 juin, qui voyait le camp en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (dit "Brexit") gagner du terrain avec deux nouveaux sondages jeudi le donnant gagnant, s'est interrompue. Le camp militant pour le maintien de Londres dans l'UE l'a suspendue jusqu'à samedi.
"Les électeurs se disent choqués par la violence morale de la campagne"



L'ancien maire de Londres et chef de file du camp pro-Brexit, Boris Johnson, a également annoncé qu'il cessait de faire campagne jeudi tandis que David Cameron a annulé un meeting pro-UE prévu dans la soirée à Gibraltar. "La mort de Jo Cox est une tragédie. C'était une députée engagée et bienveillante. Mes pensées vont à son mari Brendan et à ses deux jeunes enfants", a écrit ce dernier sur Twitter. À Gibraltar, le Premier ministre a également salué dans un discours une femme "au grand cœur" qui a "un bilan impressionnant en matière d'aide aux réfugiés".
Le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a salué la mémoire d'une militante et "parlementaire exemplaire" lors d'une veillée en sa mémoire qui a rassemblé des dizaines de personnes près du parlement de Westminster dans la soirée à Londres. "Ce soir, son mari Brendan est effondré et leurs deux enfants ont perdu une maman qu'ils ne reverront plus jamais", a-t-il dit, entouré de collègues en larmes. "Ce qui s'est passé va au-delà de l'horreur", a-t-il ajouté.
Réactions dans le monde entier

Une veillée était également organisée à Birstall, à proximité de la bibliothèque municipale où la députée avait pour habitude de rencontrer ses administrés.
Nombre de responsables européens parmi lesquels les Premiers ministres belge, luxembourgeois, danois et finlandais ainsi que la ministre des Affaires étrangères suédoise, ont présenté leurs condoléances.
Le Royaume-Uni sous le choc après le mort de Jo Cox



Le président français, François Hollande, a fait part de sa "profonde émotion" après l'assassinat de la députée et son Premier ministre, Manuel Valls, a lui aussi réagi : "à travers elle, notre idéal démocratique a été visé".

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, en visite à Copenhague, a estimé que c'était "une attaque contre tous ceux pour qui la démocratie importe".
Au Luxembourg, l'Eurogroupe réunissant les ministres des Finances européens a marqué une minute de silence. Et le Fonds monétaire international (FMI) qui devait publier son rapport annuel sur l'économie britannique dans la nuit a décidé de reporter la publication de 24 heures.
>> À voir dans le Débat de France 24 : "Brexit, le Royaume désuni ?"
En Suède, ce drame a rappelé un très mauvais souvenir. Le 10 septembre 2003, à quatre jours d'un référendum sur l'adoption de l'euro par la Suède, la ministre des Affaires étrangères Anna Lindh avait été mortellement poignardée à Stockholm par un déséquilibré qui avouera, longtemps après, qu'il avait agi par "haine envers les politiciens".
Avant le drame, et alors que la campagne battait son plein, la Banque d'Angleterre rappelait qu'elle considérait le référendum comme le "plus gros risque immédiat" pour les marchés financiers britanniques et mondiaux. Son gouverneur, Mark Carney, a annulé le discours qu'il devait prononcer jeudi soir suite au meurtre de Jo Cox. À Londres, la livre sterling a atteint un de ses plus bas niveaux en dix semaines face au dollar, à 1,4013 dollar.
Avec AFP




24-06-2016
news364x

Le FMI vient de donner son ‘feu vert’ pour une taxation de 10% de votre épargne


Sur son site et dans sa revue « Fiscal Monitor », le FMI se réfère à une étude de l’économiste allemand Stefan Bach (page 27, partie 2 « Taxing Our Way out of—or into?—Trouble ») qui avait calculé en 2012 que si l’on opérait une taxation de 3,4% sur les comptes bancaires des Allemands disposant de dépôts supérieurs à 250.000 euros, il serait possible d’effacer 4% de la dette publique allemande, soit 100 milliards d’euros.
« L’intérêt, c’est que si une telle taxation est mise en place avant que les gens ne prennent leurs dispositions pour l’éviter et qu’il y a une forte croyance qu’elle ne sera pas répétée, elle ne perturbera pas les comportements (et que certains pourront même considérer qu’elle est juste) (…) Les taux de taxation requis pour ramener la dette publique à ses niveaux d’avant-crise, cependant, sont quantifiables : réduire les ratios de dette pour leur faire retrouver leurs niveaux de fin 2007 (pour un échantillon des 15 pays de la zone euro nécessiterait un taux de taxation d’environ 10% sur les ménages disposant d’une fortune nette positive », concluent les économistes du FMI.
Il ne s’agit que de «propositions purement théoriques», pour le moment, précise le Figaro, qui se demande s’il sera possible de résoudre le problème de la dette avec des solutions « douces » .
Pour le site Monfinancier.com, ce n’est plus qu’une question de temps, avant que les épargnants français ne subissent une ponction de ce type. Il rappelle que l’épargne des épargnants français représente 12.000 milliards d’euros, etspécule que la taxation pourrait être découpée en de multiples petits pourcentages annuels pour la rendre plus acceptable. Malheureusement, elle ne servira qu’à combler le déficit public, plutôt qu’à réduire la dette de l’Etat. « Et le FMI vient de donner sa bénédiction au gouvernement », écrit-il.
« Privilégier ceux qui ne travaillent pas par rapport à ceux qui travaillent, ceux qui n’entreprennent pas rapport à ceux qui prennent des risques et maintenant ceux qui ont dépensé sans compter par rapport à ceux qui ont mis de côté le fruit de leur labeur; quand tout cela va t’il s’arrêter? Un système qui incite à la paresse, à l’assistanat, au refus du risque et maintenant à la dépense est-il viable ? », se demande le site.





24-06-2016
lemonde.fr

Que change concrètement le « Brexit » pour le Royaume-Uni et pour l’Europe ?

Le Royaume-Uni a finalement choisi de mettre fin à quarante-trois années d’appartenance à l’Union européenne (UE), en disant oui au « Brexit » (contraction de « Britain » et « Exit ») lors d’un référendum dont les résultats ont été annoncés vendredi 24 juin au petit matin. Le camp du « Leave », favorable à la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’a emporté avec 51,9 %, contre 48,1 % pour le « Remain », camp pro-européen. Que va impliquer cette victoire ?

  1. David Cameron quittera-t-il son poste ?
  2. Quand le Royaume-Uni sortira-t-il officiellement de l’UE ?
  3. Un pays qui quitte l’UE, est-ce une première ?
  4. Le Brexit modifie-t-il l’équilibre des pouvoirs au sein de l’UE ?
  5. Faudra-t-il un visa pour voyager ou travailler au Royaume-Uni ?
  6. Quelles conséquences pour les étudiants ?
  7. Pourra-t-on encore acheter des « toffees » chez Marks & Spencer ?
  8. Est-ce que l’anglais restera la langue de travail de l’UE ?
  9. L’Ecosse va-t-elle tenter de rester dans l’Union européenne ?
  10. Que deviennent les programmes financés par l’UE au Royaume-Uni. Les subventions cesseront-elles ?
  11. Quel accord de libre-échange le Royaume-Uni peut-il négocier ?
  12. La situation change-t-elle pour les migrants à Calais ?

1. Le premier ministre David Cameron va-t-il démissionner ?

Oui, le premier ministre conservateur, qui avait initié le référendum alors qu’il était lui-même opposé au Brexit, a annoncé qu’il quittera son poste dans les trois mois. « Je pense que le pays a besoin d’un nouveau leader », a annoncé David Cameron dès vendredi matin. Une décision surprenante, puisqu’il avait affirmé au Times la semaine précédente qu’il se maintiendrait quelle que soit l’issue du vote.
M. Cameron restera pour faire la transition jusqu’à la désignation d’un nouveau leader lors d’un congrès du Parti conservateur en octobre, qui deviendra automatiquement premier ministre. Le porte-parole des pro-Brexit et ancien maire de Londres, Boris Johnson, est le prétendant le plus sérieux pour prendre la place de premier ministre.

2. Quand le Royaume-Uni sortira-t-il officiellement de l’Union européenne ?

Le résultat d’un vote par référendum n’est pas juridiquement contraignant. Néanmoins, David Cameron a déclaré vendredi que « la volonté du peuple britannique doit être respectée ». Le premier ministre laissera à son successeur l’épineux dossier de la sortie de l’Union européenne.
« Les négociations avec l’Union européenne doivent se faire avec un nouveau premier ministre. »
Pour que le Royaume-Uni quitte l’UE, il doit formellement annoncer ses intentions lors d’un Conseil européen, comme décrit dans l’article 50 du traité de Lisbonne. Cela tombe bien, un Conseil est organisé les 28 et 29 juin, et le Brexit sera bien évidemment au centre des discussions. Une période de deux ans est prévue pour préparer la sortie, mais elle peut être raccourcie si un accord est trouvé (ce qui semble peu probable). Elle peut aussi être allongée, mais il faut pour cela obtenir l’unanimité des Etats européens, faute de quoi le Royaume-Uni se retrouverait sans accords commerciaux ni accords préférentiels de libre circulation.
Commenceront alors de longues négociations sur les modalités du désengagement britannique, notamment concernant un éventuel accès au marché unique. Le ministère des affaires étrangères britannique a annoncé que les négociations pourraient mener à plus d’une décennie d’incertitudes, rappelant que, pour les traités commerciaux de grande ampleur comme les accords entre l’UE et le Canada, les tractations ont pris des années. Ces accords ne sont d’ailleurs pas encore ratifiés.

3. Un pays qui quitte l’UE, est-ce une première ?

C’est effectivement la première fois qu’un Etat membre de l’Union européenne décide d’utiliser l’article 50. En revanche, le Groenland, qui a obtenu un statut d’autonomie en 1975 (il était auparavant rattaché au Danemark en tant que comté d’outre-mer), a voté pour sortir de la Communauté économique européenne (CEE, ancêtre de l’UE) en 1982. Ce retrait a été ratifié en 1985, et le Groenland est parvenu, depuis lors, à maintenir des exemptions douanières, notamment concernant la pisciculture. Il est dorénavant un territoire d’outre-mer associé à l’UE.

4. Le Brexit modifie-t-il l’équilibre des pouvoirs au sein de l’UE ?

Selon une étude du cabinet de conseil Global Counsel, l’équilibre des pouvoirs sera modifié au sein du Conseil européen, notamment en ce qui concerne les débats de politique économique. Selon des règles de vote introduites en novembre 2014, une minorité de blocage au Conseil européen doit être prise par au moins quatre Etats membres et représenter au moins 35 % de la population totale de l’UE.
Avec la sortie du Royaume-Uni, les tenants d’une ligne plus libérale perdent un pays très peuplé. Et le « bloc libéral », que composaient notamment le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore la République tchèque, passera de 25 % à 15 % de la population totale de l’Union européenne. Régulièrement, l’Allemagne rejoignait ce bloc pour dépasser le seuil de 35 % nécessaire à un veto. Il faudra désormais l’appui de pays traditionnellement plus conservateurs pour poursuivre cette stratégie.
Par ailleurs, le véritable moteur de l’UE, notamment sur le plan économique, est un jeu d’influence à trois entre l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. En l’absence de ce dernier, avec qui il pouvait être un allié de circonstances, Berlin se retrouvera face à Paris sans véritable contrepoids. La convergence des positions entre France et Allemagne deviendra encore plus nécessaire – et l’influence de Paris s’en trouvera renforcée.

5. Faudra-t-il un visa pour voyager ou travailler au Royaume-Uni ?

Tant que le Royaume-Uni est dans l’Union européenne, les règles concernant la libre circulation des personnes restent inchangées : n’étant pas un pays de la zone Schengen, il faudra toujours un document d’identité prouvant son appartenance à un pays de l’Union européenne pour voyager outre-Manche et y travailler.
Les choses se corseront à partir du moment où le Brexit sera effectif. Selon les modalités négociées entre le Royaume-Uni et les pays membres de l’UE, il se peut qu’il faille un visa pour voyager dans le pays. Si le Royaume-Uni arrive à négocier un accord lui permettant de rester au sein du marché unique, il est très probable que la libre circulation des personnes soit acquise. Mais le gouvernement britannique pourrait aussi imposer des restrictions liées au permis de travail. La réciprocité s’appliquant, les Britanniques auraient besoin d’un visa pour travailler dans un pays de l’UE, et vice-versa.

6. Quelles conséquences pour les étudiants ?

Les étudiants britanniques, qui sont de plus en plus nombreux à partir étudier à l’étranger, seront les plus touchés car il deviendra plus difficile pour eux d’effectuer leur mobilité sans le programme Erasmus. Un accord pourrait toutefois être trouvé, comme c’est aujourd’hui le cas pour la Suisse et la Norvège – mais cela prend du temps. Les financements de recherche allant de pair avec le programme Erasmus s’en trouveraient impactés également. Enfin, les étudiants européens au Royaume-Uni pourraient payer des frais universitaires beaucoup plus importants qu’actuellement car ils seront considérés comme tous les autres étudiants internationaux.

7. Pourra-t-on encore acheter des toffees chez Marks & Spencer ?

Evidemment. En revanche, ils pourront, à terme, coûter plus cher, selon ce qui sera négocié : des taxes douanières pourraient faire augmenter le prix de ces friandises. L’ancien PDG de Marks & Spencer, Stuart Rose, proeuropéen convaincu, a prévenu qu’un Brexit provoquerait une augmentation des prix, au Royaume-Uni et ailleurs.

7. L’anglais restera-t-il la langue de travail de l’UE ?

Selon toute vraisemblance, oui. Si les 24 langues des pays de l’UE sont acceptées au sein des institutions européennes, le français et l’anglais sont les deux le plus fréquemment usitées. Néanmoins, l’anglais est une langue véhiculaire à travers l’Europe : il serait parlé par 38 % des Européens dont ce n’est pas la langue maternelle, ce qui en fait la langue la plus utilisée au sein de l’UE, selon un rapport de la Commission européenne de 2012.

8. L’Ecosse va-t-elle tenter de rester dans l’Union européenne ?

Peut-être, mais pas tout de suite. Contrairement au reste du Royaume-Uni, les Ecossais ont voté à 62 % en faveur du maintien dans l’Union européenne, avec toutefois une participation assez faible. La première ministre de l’Ecosse, Nicola Sturgeon, dirigeante du Parti national écossais (SNP) a prévenu que la région voyait « son avenir au sein de l’Union européenne ».
Alors que les Ecossais avaient refusé par référendum en 2014 de se séparer du Royaume-Uni, le SNP estimait, avant le vote sur le Brexit, qu’une nouvelle consultation sur l’indépendance pourrait être organisée « s’il y a un changement significatif par rapport aux circonstances de 2014, telle qu’une Ecosse tirée en dehors de l’Union européenne contre sa volonté ». Nicola Sturgeon reste toutefois prudente et ne s’engage pas sur la tenue rapide d’un nouveau référendum qu’elle n’est pas sûre de remporter.

9. Que deviennent les programmes financés par l’UE au Royaume-Uni, les subventions cesseront-elles ?

Le Royaume-Uni bénéficie de plusieurs milliards d’euros au titre des programmes financés par l’Union européenne en faveur de ses membres. Si Londres quitte l’UE, ces aides pourraient disparaître. Une grande partie du débat lors de la campagne électorale consistait à savoir si le pays sera financièrement bénéficiaire ou non. D’un côté, les partisans du Brexit avançaient le poids de la contribution britannique à l’UE, qui s’élève à 250 millions de livres (325 millions d’euros) par semaine ; de l’autre, les proeuropéens rappelaient les risques de réinstaurer des barrières douanières et de perdre des subventions garanties par l’UE.

10. Quel accord de libre-échange le Royaume-Uni peut-il négocier ?

Londres devra nécessairement renégocier des accords d’échanges économiques avec Bruxelles. Il pourra s’appuyer sur différents précédents :

L’OPTION NORVÉGIENNE

La Norvège fait partie de l’Espace économique européen (EEE), qui bénéficie d’un accès complet au marché unique. En revanche, elle doit obéir à la plupart des règles de l’Union européenne, dont la libre circulation des biens et des personnes. Elle contribue aussi au budget européen. Elle ne bénéficie pas des 50 différents accords de libre-échange de l’Union européenne, mais en tant que membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE), comme tous les pays de l’EEE, il peut négocier ses propres accords commerciaux.

L’OPTION SUISSE

La Suisse fait partie de l’AELE, mais à la différence de la Norvège, elle a négocié des accords bilatéraux avec l’UE. Elle contribue au budget européen et obéit aussi à la libre circulation des biens et des personnes. Certains de ses secteurs, dont le secteur bancaire, ont des accès restreints à l’Union européenne. En revanche, elle est libre de négocier des accords bilatéraux avec des pays tiers.

L’OPTION CANADIENNE

L’Accord économique et commercial global (CETA) implique la levée des droits de douane sur de nombreux produits à l’importation ou à l’exportation entre le Canada et l’Union européenne. Les négociations ont duré plus de sept ans et l’accord n’est pas encore ratifié. Si Londres choisit cette option, elle ne sera probablement pas en position de force : seuls 6 % des biens de l’UE sont exportés au Royaume-Uni. De plus, le CETA ne garantit pas la levée des barrières douanières sur les services.

L’OPTION DE L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC)

Si aucun deal n’est trouvé, ou en attendant qu’il le soit, le Royaume-Uni devra avoir recours aux règles de base de l’OMC, comprenant des obstacles douaniers mais aussi l’évaluation en douane des marchandises ou le contrôle de l’origine des produits.
Quelle que soit l’option choisie, il y a de fortes chances que différents pays de l’UE en profitent pour affaiblir, à leur avantage, l’un des domaines économiques où le Royaume-Uni est réputé. Par exemple, l’UE pourrait proposer un accord de libre-échange qui ne concernerait que les biens manufacturés, ce qui contraindrait la City à perdre de l’influence et des parts de marché dans les secteurs financiers et bancaires.

11. La situation change-t-elle pour les migrants à Calais ?

Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a prévenu qu’en cas de Brexit, « la France ne retiendrait plus les migrants à Calais ». Conclus en 2003, les accords du Touquet visent à renforcer les contrôles aux frontières entre la France et le Royaume-Uni, et – à l’époque – de mettre fin au centre d’accueil de Sangatte, en généralisant les contrôles opérés par des policiers anglais sur le sol français. De fait, des milliers de migrants se retrouvent bloqués dans la « jungle » de Calais, en attendant une hypothétique traversée vers la Grande-Bretagne.
L’accord du Touquet est un accord bilatéral, qui n’a aucun lien avec l’Union européenne, mais il peut être dénoncé. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur français, a toutefois repris M. Macron, en expliquant qu’il n’y avait pas de raisons valables d’annuler ces accords.








25-06-2016
rtlinfo.be

VERVIERS (Ensival)
Menace terroriste: plusieurs personnes arrêtées, un attentat durant le match des Diables Rouges aurait été déjoué

D'après nos informations, une opération des unités spéciales de la police a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Verviers. Un homme de 20 ans a été arrêté. Selon nos sources, il projetait de se faire exploser ce dimanche lors du match des Diables Rouges. Une perquisition a aussi été menée à Celles, près de Tournai, et a mené à trois interpellations.

Une opération de la section antiterroriste de la police fédérale a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi aux alentours de 3h. L'intervention a eu lieu dans la Cité Armand Dederich à Ensival (Verviers). "On aurait dit Bagdad ici", a décrit un témoin à notre journaliste sur place. L'opération a duré deux heures, durant lesquelles les policiers ont interpellé un suspect et fouillé les lieux.

Il comptait mettre sa menace à exécution lors d'un match des Diables

D'après nos informations, un jeune homme de 20 ans a été emmené par la police. L'individu avait probablement été placé sur écoute. Selon nos sources, le suspect aurait fomenté un projet d'attentat et aurait compté l'exécuter durant le match des Diables Rouges, qui affrontent la Hongrie ce dimanche. Un lieu où un écran géant est installé aurait pu être sa cible.  "Je ne ne suis pas en mesure de confirmer cette information mais on m'a indiqué que la menace ne pesait pas sur Verviers", a déclaré Muriel Targnion, bourgmestre de Verviers.
Le suspect est actuellement auditionné par la police. Sa famille affirme ne pas être au courant de ses activités.
"D'après les informations dont je dispose, cette arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut", précise Muriel Targnion.

Trois interpellations à Celles
Une perquisition et trois interpellations ont également eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à Celles, près de Tournai. "Les trois personnes ont été interpellées à l'aube et seront entendues dans le courant de l'après-midi par la juge d'instruction de Mons spécialisée en matière de lutte contre le terrorisme", a confirmé le procureur du Roi de l'arrondissement de Mons/Tournai, Christian Henry.







25-06-2016
nordeclair.be


Opérations de la section antiterroriste à Celles et Verviers cette nuit: deux interpellations, un attentat lors du match des Diables Rouges aurait été déjoué

Belga et rédaction en ligne
Enis, un jeune homme habitant Verviers, a été interpellé durant la nuit de vendredi à samedi dans le cadre de menace d’attentat terroriste, a indiqué samedi Muriel Targnion, la bourgmestre de Verviers, qui confirme ainsi une information des chaînes RTL et RTBF. Dans le même temps, une autre perquisition s’est déroulée à Celles, près de Tournai.



La maison perquisitionnée (porte rouge) à Ensival.
BB
La maison perquisitionnée (porte rouge) à Ensival. 

La police belge a arrêté deux hommes lors de deux opérations de police antiterroristes conduites dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le parquet fédéral belge. «Un homme a été arrêté à Verviers (est de la Belgique) et un autre à Tournai», près de la frontière française, a déclaré à l’AFP un porte-parole du parquet. Les médias belges ont fait état de trois interpellations près de Tournai.
Le porte-parole du parquet a toutefois précisé qu’il était «trop tôt pour parler d’une attaque terroriste» alors que des informations de presse ont fait état d’un projet d’attentat dans le cadre de l’Euro 2016.
Selon RTL, l’homme appréhendé à Verviers, âgé de 20 ans, aurait projeté de se faire exploser pendant une des retransmissions publiques organisées en Belgique à l’occasion de la rencontre Belgique-Hongrie dimanche soir à Toulouse (sud-ouest de la France). Selon nos informations, le jeune homme était de passage chez ses parents, lorsque les forces de sécurité ont décidé d’intervenir. Pas connu des services de police, il aurait été en contact avec le principal suspect. Dans le quartier, c’est la consternation car sa famille n’est pas considérée comme une famille à problème.
« D’après les informations dans je dispose, cette arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut », a déclaré Muriel Targnion, bourgmestre de Verviers. C’est en effet, selon nos informations, la police judiciaire de Mons qui a piloté cette opération.
La semaine dernière, trois hommes ont été inculpés pour tentative d’assassinat dans le cadre d’une autre opération antiterroriste.
Des dizaines de perquisitions avaient été effectuées dans 16 communes belges, le parquet fédéral ayant expliqué que «les élements recueillis dans le cadre de l’instruction nécessitaient d’intervenir immédiatement».
Ces opérations avaient été effectuées quelques heures avant le match Belgique-Irlande de l’Euro 2016 de football.
Le sentiment d’insécurité reste fort en Belgique après les attentats du 22 mars qui ont fait 32 morts à Bruxelles, même si les Belges continuent à se rassembler dans des lieux publics pour suivre le parcours de leur équipe à l’Euro.
« D’après les informations dans je dispose, cette arrestation fait suite à une autre qui a eu lieu dans le Hainaut », ajoute Muriel Targnion. C’est en effet, selon nos informations, la police judiciaire de Mons qui a piloté cette opération.







L'ADN de Jawad Bendaoud, dit "Jawad le logeur", a été retrouvé par les experts sur le composant d'un gilet explosif utilisé par un des membres du commando du 13 novembre, rapporte TF1 jeudi soir, qui a pu consulter un rapport de la sous-direction antiterroriste remis aux juges d'instruction en charge de l'enquête.




25-06-2016telepro / Pierre ONPC : les adieux de Léa Salamé plus mouvementés que prévu...ONPC : les adieux de Léa Salamé plus mouvementés que prévu... 
© telepro.be ONPC : les adieux de Léa Salamé plus mouvementés que prévu... 
  La journaliste devait faire ses adieux aux téléspectateurs dans «On n’est pas couché» (France 2) comme il se doit. Mais la technique en a décidé autrement.On ne sait pas encore ce qui sera diffusé ce samedi soir, dans «On n’est pas couché», à l'occasion des adieux de Léa Salamé. Une panne de courant a empêché tout enregistrement. Pour une diffusion de 3 heures à l’antenne, le talk-show a besoin de quatre heures d’enregistrements. Ce jeudi, lors de la mise en boîte de la dernière de la saison, une panne de courant a tout chamboulé, après seulement 1h45 de tournage.«On se retrouve dans le noir. Panique !», explique Léa Salamé sur le plateau de Canal+. «Et après une demi-heure d'attente, ça ne se rétablit toujours pas.» Et 200 personnes patientaient aussi dans le public. Pour que l’émission puisse continuer, Laurent Ruquier a une idée : finir l’émission avec des smartphones ! «Je ne sais pas ce qui va être diffusable. À l'heure où je vous dis ça, ils sont en train de voir les rushes», ajoute-t-elle.Du coup, la journaliste qui quitte ONPC pour le nouveau rendez-vous politique de la rentrée de France 2 (avec David Pujadas) fait des adieux de façon «ubuesque» ! «Les cadreurs se sont mis à filmer et à sortir leurs portables. C'est surréaliste, totalement fou et rock. J'ai fait mes adieux avec Laurent Ruquier qui me filmait avec sa propre caméra.» Une scène hallucinante...Léa Salamé (et nous aussi, à vrai dire) espère que tout sera diffusé à l’antenne. Réponse demain soir, sur France 2.Pierre Bertinchamps



25-06-2016rtlinfo.be Le Brexit est voté: quelles vont-être les conséquences en Belgique? (vidéo) Le Brexit est voté: quelles vont-être les conséquences en Belgique? (vidéo) © Fournis par RTL Belgium 
Le Brexit est voté: quelles vont-être les conséquences en Belgique? (vidéo) Bruno Wattenbergh livrait sa chronique économique ce matin sur Bel RTL, peu avant les résultats officiels du référendum sur le Brexit. Mais les chiffres partiels donnaient déjà le camp du "Leave" gagnant, prévoyant donc une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
"La simple déclaration officielle des résultats en soi n’est pas une sortie. Le Royaume-Uni va rester membre de l’Union européenne tant que la négociation sur le divorce ne sera pas clôturée. Cela va d’abord se régler par l’article 50 du Traité de Lisbonne, conclu en 2009, et une négociation qui devrait durer deux ans, et si elle s’avère trop difficile, elle pourrait être renouvelée, donc si les Etats-membres ne sont pas d’accord, c’est le gouvernement britannique qui devra solliciter prochainement le déclenchement de cet article 50 auprès des autres membres de l’Union européenne, puis il y aura une double négociation, le divorce d’abord, mais aussi dans le même temps, les règles de la future collaboration, notamment commerciale, des Anglais avec l’Union européenne".

Quelles vont être les conséquences pour le Royaume-Uni ?
"Au minimum un fort ralentissement économique, au pire une récession avec un chômage en forte hausse, avec une baisse de la livre sterling, elle s’est déjà effondrée ce matin, une forte hausse de l’inflation également, celle-ci pourrait ainsi atteindre les 4%, en fait la note la plus lourde sera payée par les Britanniques, et sans doute les plus faibles d’entre eux, qui sont pourtant ceux qui ont massivement voté pour le Brexit".

Quelles sont les conséquences pour nous, pour la Belgique ?"Nous sommes le pays qui va être sans doute, proportionnellement, le plus affecté par ce Brexit, comme nos amis anglais sont notre quatrième partenaire commercial. Nous y exportons plus de 30 millions d’euros, nous pourrions perdre dans ce divorce 12.000 emplois, principalement dans les secteurs de l’alimentation et du textile. Enfin notre secteur bancaire est fort exposé aux conséquences du Brexit, à concurrence à peu près de 54 milliards d’euros, bref, le coût pour notre croissance serait énorme, on l’évalue à une perte de 0,5% de notre produit intérieur brut, ce qui équivaut à une belle crise économique".

Qui va gérer cette crise chez nous ?"Une cellule a été créée spécialement à cet effet par le ministre de l’Economie, elle est composée d’entrepreneurs et de banquiers, ainsi que de notre Banque nationale".

Quelle est votre analyse à vous du sort de l’Europe dans les prochaines années ?"C’est très difficile à dire, parce que la situation est kafkaïenne, l’image de l’Europe pour beaucoup de citoyens est celle d’une grosse machine bureaucratique éloignée des gens et qui passe son temps à gérer des crises plutôt que de gérer les problèmes concrets des gens. Ce que ces gens voient, c’est que l’Europe n’a été ni efficace ni rapide pour soigner les conséquences de la crise économique et financière, elle a plutôt vu beaucoup de médecins se disputer autour du malade. Clairement aujourd’hui, ne rien faire ne prendre aucune initiative, serait par contre un suicide politique face à la montée des populismes en Europe. D’un autre côté, comment envisager de poursuivre une intégration européenne dans un tel contexte ? Ce Brexit ne veut pas dire que l’Union européenne sera libérée, ce n’est pas parce que l’Angleterre part que ça va être plus facile, il reste 27 pays qui ont des agendas très différents. En pratique, je pense que tout va dépendre à présent de la volonté de la France et de l’Allemagne de faire bloc pour continuer d’avancer au moins dans les matières moins conflictuelles, comme le renforcement du marché intérieur, la coopération en matière de télécommunications ou la sécurité interne externe. C’est un peu comme la bicyclette, quand vous arrêtez d’avancer, vous tombez".   27-06-2016sudinfo.beLes Diables rouges vont obtenir une nouvelle prime grâce à leur qualification en quart de finale de l'Euro 
Eden Hazard et les Diables vont rapporter gros à l’Union belge. © Photo News/Vincent Kessler
Eden Hazard et les Diables vont rapporter gros à l’Union belge. © Photo News/Vincent Kessler   Le succès contre la Hongrie et la qualification pour les quarts de finale du championnat d’Europe 2016 vont permettre aux Diables rouges d’obtenir une belle cagnotte. Déjà assurée de recevoir huit millions d’euros (bruts) de la part de l’UEFA, comme prime de participation de l’équipe belge à l’Euro, l’Union belge de football (URBSFA) va encore voir sa cagnotte augmenter au fil des succès des Diables rouges. Les primes de l’équipe belge s’élevaient déjà à 3,5 millions d’euros suite à leurs deux victoires lors de la phase de poules et leur qualification en huitième de finale. Elles grimpent désormais à 6 millions d’euros, grâce aux 2,5 millions d’euros offerts aux qualifiés pour les quarts de finale ! Au total, l’Union belge touchera donc, au minimum, 14 millions d’euros. Cette somme sera partagée à 60 % avec les joueurs et le staff de l’Euro. L’Union belge de football conservera les 40 % restants.     
27-06-2016lemonde.frEuro 2016 : la Belgique terrasse la Hongrie et file en quarts de finale LE MONDE  Par
Yannick Ferreira-Carrasco et Michy Batshuayi, buteurs face à la Hongrie. Trente-six ans après avoir atteint la finale du championnat d’Europe, les Belges sont en passe d’écrire à nouveau une des plus belles pages de l’histoire de leur football. Leur victoire (4-0) contre la Hongrie dimanche 26 juin à Toulouse leur permet d’atteindre les quarts de finale de l’Euro. C’est là une confirmation de leur renouveau avec une génération de joueurs exceptionnels, qui avaient déjà rallié le grand huit lors du Mondial 2014 au Brésil. Cette fois, les hommes de Marc Wilmots peuvent viser plus loin, puisque les attendent le 1er juillet au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq les Gallois, des adversaires amplement à leur portée. Les Diables rouges avaient auparavant brillé par leur absence dans la compétition continentale, puisque leur dernière qualification remonte à 1984, déjà en France. Ils avaient organisé avec leur voisin néerlandais le rendez-vous en 2000, mais s’étaient révélés incapables de dépasser la phase de groupes. Lire aussi :   Euro 2016 en direct : revivez l’écrasante victoire de la Belgique sur la Hongrie (4-0) A dire vrai, personne ne s’attendait à ce que l’équipe hongroise, de retour dans une grande compétition après trente ans d’absence, jouât de son côté une place pour les quarts de finale. Mais les hommes de l’Allemand Bernd Storck ont été une des sensations du premier tour, puisque, avec six buts inscrits, ils ont terminé avec la meilleure attaque de cette phase, sans perdre le moindre match et en prenant la première place de leur groupe. Comme contre l’Autriche (victoire 2-0) ou le Portugal (3-3), ils ne partent pas favoris face aux Diables rouges. La dernière apparition des Magyars au championnat d’Europe remonte d’ailleurs à 1972, à Liège, contre… la Belgique. L’équipe de Florian Albert s’était inclinée 2-1 contre celle de Paul Van Himst, alors entraînée par Raymond Goethals, lors du match pour la troisième place. Des Belges offensifs Après le triste samedi, le spectateur a envie de prolonger cette belle journée de dimanche et de conserver la moyenne de trois buts par match, à la suite des succès français contre l’Irlande (2-1) puis allemand face à la Slovaquie (3-0). Il obtiendra mieux. Les Belges ont décidé d’assumer pleinement leur statut de favoris et se présentent avec un schéma très offensif titularisant l’ailier droit napolitain Dries Mertens. Marc Wilmots n’a qu’une hantise : la séance de tirs au but. Il n’a aucune envie que la soirée s’éternise. Les Diables rouges, qui évoluent en bleu pâle – les Magyars conservant leur plus belle tenue, la traditionnelle, avec maillot rouge, short blanc et bas verts – prennent immédiatement les choses en main. Une frappe de Kevin De Bruyne à la 4e minute survole la barre du jeune quadra Gabor Kiraly. La réaction des Hongrois ne se fait pas attendre, avec un tir cadré côté droit de Gergo Lovrencsics. Il y a du rythme et des prises de risque chez ces deux formations joueuses : sur l’action suivante l’avant-centre belge Romelu Lukaku échoue sur Kiraly, puis De Bruyne oblige encore Kiraly à se démener. En sept minutes à peine, quatre tirs cadrés, soit deux fois plus que l’intégralité de Croatie-Portugal, prolongations incluses, de samedi. Les Hongrois subissent et souffrent devant la vivacité des diablotins. Qui parviennent à leurs fins dès la 10e minute : un coup franc de De Bruyne est déposé sur la tête du défenseur Toby Alderweireld, qui fusille Kiraly, délaissé par sa défense, d’une étonnante passivité. Le bouillant public belge exulte et se tourne vers les spectateurs toulousains voisins pour crier « avec nous ». Les Hongrois peuvent enfin faire tourner le ballon, mais c’est encore De Bruyne, lancé en contre, qui manque le break en butant sur Kiraly avant la fin du premier quart d’heure. Survient alors un gag belge : leur gardien Thibaut Courtois glisse et rate magistralement le ballon sur une passe de défenseur en concédant un corner. S’il avait été placé devant son but, c’eût été le drame… La Hongrie ne méritait pas une telle sortie Par leur pressing haut, auquel contribue Eden Hazard en piquant des ballons, les Belges privent les Hongrois de solution. Ils ont plusieurs occasions de plier le match, mais, délicats, laissent encore un peu de suspense. Il faut dire que Kiraly dispute le match d’une de ses nombreuses vies, en détournant du bout des doigts sur sa barre une frappe en force de De Bruyne. Les Belges ont enfin une frayeur quand Lovrencsics tire subitement de loin. La balle passe au-dessus de la barre de Courtois, qui était battu. Avant le match, le meneur de jeu Zoltan Gera avait annoncé : « C’est un avantage d’avoir des joueurs capables de marquer des buts de loin, et nous en avons beaucoup dans notre sélection. » Illustration dans la foulée, avec un tir de Dzsudzsak qui frôle le poteau droit. On ne s’ennuie pas une seule seconde à Toulouse, Kiraly réalisant ensuite un arrêt à bout portant devant Mertens, idéalement servi par Hazard. Reprise sur les chapeaux de roue avec une frappe de Hazard encore détournée par Kiraly. Mais les Hongrois ont une belle réaction d’orgueil et plusieurs occasions de réduire le score, avec l’avant-centre Adam Szalai, qui dévisse sa frappe, puis par un tir d’Adam Pinter contré par le talon d’Alderweireld, qui file sous la barre, mais Courtois a le bon réflexe. C’est ensuite une frappe côté droit du latéral Roland Juhasz qui frôle le poteau. C’est au moment où l’on commence à douter de l’emprise belge que le Marseillais Michy Batshuayi, entré en cours de jeu, double la mise (78e) sur un centre parfait de Hazard. Et l’attaquant de Chelsea remet ça sur contre dès l’engagement. La facture s’alourdit pour des Hongrois qui n’ont nullement démérité et qui tentent de sauver l’honneur jusqu’au bout. A la dernière minute du temps réglementaire, leur supplice s’allonge sur un nouveau contre belge laissant Kiraly seul face à Yannick Carrasco. 4-0 : cette équipe-là ne méritait pas d’essuyer le plus gros carton de cet Euro. Parmi les équipes surprises, il n’en reste plus qu’une en lice, l’Islande, qui affronte lundi 27 juin l’Angleterre.
 







 photos : mediabeofficiel (Charles)  



27-06-2016sudinfo.be Mariah Carey sort en club à Las Vegas seulement vêtue d'une guêpière et d'un porte-jarretelles! (photo) Mais qu’est-ce qui est passé par la tête de la popstar ? Ce samedi 25 juin, Mariah Carey est sorti en club, à moitié nue. La diva de 46 ans s’est rendue au « 1 OAK », lieu branché à Vegas, seulement vêtue d’une guêpière et d’un porte-jarretelles… Avec ses faux ongles, son perfecto et ses bas résilles, Mariah Carey frôle le mauvais goût et surtout la vulgarité ! © Photo News © Photo News





28-06-2016sudinfo.be Salaire d'Alda Greoli: "Lutgen et Demotte nous ont menti!" La nomination de deux ministres pour remplacer Joëlle Milquet coûtera-t-elle finalement plus cher que promis ? Une demande de paiement de salaire d’Alda Greoli a en tout cas été faite au Parlement de la Communauté française. Mais la nouvelle ministre promet de le rembourser par la suite… 
Alda Greoli
PhotoNews : Alda Greoli   La polémique était née lors de la démission de Joëlle Milquet, à la mi-avril. Le cdH l’avait remplacée par deux ministres : Alda Greoli et Marie-Martine Schyns. Face à la polémique sur l’inflation ministérielle, son président, Benoît Lutgen, avait promis que « des économies dans les cabinets seraient réalisées pour que cela ne coûte pas un euro de plus ». Promesse tenue ? « Absolument pas ! », s’exclame aujourd’hui la chef de file MR au Parlement de la Communauté française, Françoise Bertieaux. «  Voici quinze jours, au Bureau du Parlement, Alda Greoli nous a demandé la prise en charge de son salaire par le Parlement. Elle s’est engagée à le rembourser par la suite mais on ne voit pas bien comment ni quand. D’autant que, ce lundi, nous avons débattu de l’ajustement budgétaire et qu’on n’y trouve trace d’aucun remboursement à venir  ! »


  28-06-2016rtl.be"Les pages d'Or" en faillite image : le soir.be "Les pages d'Or" viennent de faire aveu de faillite, une mauvaise nouvelle pour l'emploi. Le goupe Truvo (Pages d'Or) a annoncé mardi qu'il déposait le bilan. L'affaire est passée devant le tribunal du commerce d'Anvers mardi matin. Une offre de reprise a été déposée et est analysée par le curateur. Truvo, dont le siège principal est situé à Berchem dans la région anversoise, emploie environ 600 personnes réparties sur quatre sites (Anderlecht, Gand, Liège et Berchem). Une réunion de communication a eu lieu à 14h pour les employés et les représentants syndicaux, détaille Julien Modave pour RTLinfo 13h.  29-06-2016sudinfo.be 36 tués et 147 blessés dans un triple attentat-suicide à l'aéroport d'Istanbul, l'Etat islamique suspecté Rédaction en ligne Au moins 36 personnes, dont des étrangers, ont été tuées et 147 blessées mardi soir dans un triple attentat-suicide à l’aéroport international Atatürk d’Istanbul, le plus meurtrier dans la métropole turque déjà visée trois fois cette année. « Selon les dernières informations, 36 personnes ont perdu la vie », a annoncé le Premier ministre Binali Yildirim, le visage grave, devant la presse sur les lieux de l’attaque, indiquant que « les indices pointent Daech » (acronyme du groupe Etat islamique). Le ministre de la Justice Bekir Bozdag a précisé que 147 personnes avaient été blessées. Selon les autorités, des explosions ont d’abord eu lieu à l’entrée du terminal des vols internationaux vers 22H00 (19H00 GMT). Trois assaillants ont mitraillé des passagers ainsi que des policiers en faction, une fusillade a éclaté puis les kamikazes se sont fait sauter, un scénario rappelant les attentats jihadistes ayant ensanglanté Paris en novembre dernier (130 morts).   30-06-2016lavenir.net BelgaLa présence des militaires en rue prolongée jusqu'au 2 aoûtLe conseil des ministres a approuvé jeudi la prolongation de la présence des militaires en rue jusqu'au 2 août après avoir reçu une nouvelle analyse de la menace de l'OCAM (Organe de coordination de l'analyse de la menace). Le nombre de militaires déployés s'élève à 1.828.





 

30-06-2016
levif.be 

Attentats de Paris: L'ADN de Jawad "le logeur" retrouvé sur un gilet explosif 

Attentats de Paris: L'ADN de Jawad "le logeur" retrouvé sur un gilet explosif
Jawad Bendaoud dit le logeur © capture d'écran BFM TV
Le gilet aurait été utilisé par l'un des membres du commando du 13 novembre lors de l'assaut du raid, cinq jours après les attentats, dans son appartement. L'ADN de Jawad Bendaoud a été retrouvé sur deux objets saisis rue de Corbillon, à savoir deux modèles de ruban adhésif, dont un gris qui a servi à relier deux fils électriques au bouton poussoir du gilet explosif, précise TF1. Sur ces rubans, des traces ADN d'Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh ont aussi été découvertes.
Les deux hommes faisaient partie du commando des terrasses et s'étaient cachés dans l'appartement de Jawad le 17 novembre au soir, jour du raid durant lequel Akrouh s'est fait exploser et Abaaoud a été tué. Il n'est cependant pas possible actuellement de démontrer les conditions précises dans lesquelles l'ADN du "logeur" s'est retrouvé sur les rubans. Interrogé par les enquêteurs, l'homme a en effet démenti avoir aidé les deux kamikazes à préparer leur gilet explosif.
Le rapport en question a été communiqué aux six juges d'instruction en charge de l'enquête en avril dernier par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire.

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